Le nouveau gouvernement est attendu en août prochain. Pendant ce temps, les affaires courantes sont gérées par le gouvernement démissionnaire.
La mise en place d'un nouveau gouvernement est toujours un processus qui demande du temps. Cette attente a été justifiée par le président de la République lors de l'annonce de la confirmation de Christian Ntsay à la primature, le vendredi 12 juillet dernier.
« Il ne faut pas se précipiter à mettre en place le gouvernement. Il nous faut du temps pour mieux évaluer », a déclaré le Chef de l'Etat. Cette déclaration souligne l'importance, en haut lieu, de la réflexion et de l'évaluation dans le choix des futurs ministres, afin de s'assurer de leur compétence et de leur capacité à répondre aux défis du pays.
Délai supplémentaire
À ce jour, les démarches habituelles, telles que les consultations des postulants en coulisses, n'ont pas encore commencé. Les recruteurs, chargés de sélectionner les nouveaux membres du gouvernement, ne sont pas encore à l'oeuvre, laissant entrevoir un délai supplémentaire avant la formation complète du cabinet ministériel. Entre-temps, la barque est toujours pilotée par le gouvernement démissionnaire investi des missions de gestion des affaires courantes.
Incertitude
Certaines sources proches du dossier ont laissé entendre que « la nomination ne pourrait pas avoir lieu la semaine prochaine ». « La sélection s'annonce aussi rude » a laissé entendre une autre source. En conséquence, il est probable que le nouveau gouvernement soit officiellement constitué au début du mois d'août.
Cette période de latence, pourtant, est perçue par le Chef de l'Etat comme un moment important pour garantir un gouvernement efficace et stable. La patience est donc de mise et la nomination des nouveaux ministres est en stand by. L'attente se poursuit donc, laissant planer une certaine incertitude quant aux visages des futurs ministres.