Une femme de ménage sera transférée au parquet avec son mari et leur coauteur. Ils sont accusés d'avoir volé et mis fin aux jours de sa patronne, une commerçante en ligne.
Crime affreux. Une femme de ménage, son mari et un autre individu qui les a aidés à commettre un vol suivi de meurtre, à Antanetibe-Antehiroka, seront traduits au parquet ce jour.
La victime était une jeune femme de 24 ans, travaillant dans la vente en ligne. L'acte a été orchestré par son aide-ménagère, d'après les informations tirées de l'enquête. L'investigation a été menée par les fins limiers de la Brigade de Talatamaty et du Poste avancé d'Antehiroka, coiffés par le commandant de compagnie d'Ambohidratrimo. Un travail de fourmi a été effectué à partir de la découverte du corps sans vie de la défunte, le 5 juillet, à son domicile.
Ce jour-là, les gendarmes et le médecin requis se sont rendus sur la scène du crime dès qu'ils ont appris la nouvelle à fendre l'âme. La dépouille a été trouvée allongée sur le dos, sur son lit. Son cou portait des traces de griffures, probablement dues à un étranglement. Des signes d'hémorragie et d'hématomes ont été observés sur ses orifices oculaires. Tous ces indices ont amené le médecin à qualifier la mort de la jeune femme de suspecte.
Aveux
Le résultat de l'examen réalisé sur place, bétonné par quelques renseignements, a orienté les gendarmes vers la bonne piste. De fil en aiguille, ils ont fini par prouver que le forfait a été perpétré par une personne proche de la victime, c'est-à-dire son employée. Ils l'ont arrêtée avec son mari et leur coauteur.
Ils ont avoué l'irréparable. Dans ses aveux circonstanciés, la tête pensante présumée de l'affaire raconte qu'elle a fait entrer son mari et l'autre jeune homme avant que sa patronne arrive. Ils s'en sont pris à elle dès qu'elle a pénétré dans sa chambre à coucher. Ils l'ont tuée car elle les connaissait tous, toujours selon le même récit. Ils ont dérobé ses trois téléphones, son argent et ses bijoux.
Assassinat suivi de vol et complicité constituent le crime imputé aux accusés. Fixés sur leur sort, ils verront le juge ce jour, à Anosy, à s'en tenir aux dernières nouvelles de la gendarmerie saisie de l'enquête.
