La guerre dans la partie Est de la République démocratique du Congo fait aujourd'hui objet de discussions dans le monde entier. Il y a quelques décennies passées, les auteurs de ces massacres étaient anonymes. Dorénavant, le porte-parole du gouvernement congolais, le ministre Patrick Muyaya a réitéré lundi 15 juillet dernier sur TV5 Monde que, l'agresseur du pays de Félix Tshisekedi, le Rwanda est dévoilé par le rapport émanant d'une enquête menée par les experts des Nations Unies, affirmant la présence de 4000 militaires venant de Kigali sur le territoire du Congo RD.
Le ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya en sa qualité de porte-parole du gouvernement congolais, a fait un état des lieux de la situation sécuritaire de la République démocratique du Congo au cours du journal Afrique sur les antennes de TV5 Monde. Dans son intervention, la bouche autorisée de l'équipe Suminwa a déclaré avec une voix vive en dénonçant le régime Kigali comme agresseur principal des congolais.
Celui-ci s'est référé au rapport des experts des Nations Unies, et déclare ce qui suit : "Je souhaiterai que vous ne puissiez plus parler du M23, vous avez lu le dernier rapport des experts des Nations Unies qui parle de 4000 militaires rwandais..."
Dans son argumentation lors de la 49ème session de l'Assemblée parlementaire de la francophonie à Montréal, le leader des représentants de la population congolaise, Vital Kamerhe a réaffirmé : "Cette agression est l'oeuvre du Rwanda et de l'Ouganda, deux pays voisins. Il y a quelques jours, l'armée rwandaise et ses protégés du M23 ont, une fois de plus, semé la désolation au Nord-Kivu où l'on déplore d'énormes pertes en vies humaines ainsi que la destruction de l'environnement."
Les exactions rwandaises constituent un blocage majeur de la trêve humanitaire décrétée, depuis quelques jours dans la partie terrorisée du pays de Patrice Emery Lumumba, par les Etats-Unis d'Amérique. Lundi 15 juillet dernier, une bombe larguée par l'armée de Paul Kagame a causé 4 pertes en vies humaines et autres dégâts.
Toute la population congolaise est déterminée à mettre en place les mesures régaliennes pour repousser l'armée rwandaise de leur territoire. Ceci rentre même dans le cadre des décisions du Chef de l'Etat Félix Antoine Tshisekedi et toute son équipe de travailler sur la montée en puissance des militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo, ainsi que la Police Nationale Congolaise pour faire face à l'adversaire, et préserver l'intégrité du territoire congolais sur ces frontières de 1885 à Berlin, et comme le dit le chant patriotique congolais « nous peuplerons ton sol et nous assurerons ta grandeur ».
Contre toutes ces accusations, Kigali se déclare irresponsable. De son côté, la bouche autorisée du gouvernement congolais réitère son affirmation. "Le M23 n'existe plus, il n'existe que le Rwanda.