Sénégal: 4 athlètes porteront les couleurs du pays aux Jeux paralympique de Paris 2024

22 Juillet 2024

Les couleurs du Sénégal seront fièrement représentés par des athlètes du pays tels que le canoéiste Edmond Sanka, l’archer Aliou Dramé, le taekwondoïste Idrissa Keita et Youssoupha Diouf le javelotiste du 28 août au 8 septembre 2024 à Paris.

Armés de volonté, de rigueur et de détermination, ils ont chacun dans leurs disciplines respectives fournies des efforts consécutifs pour mettre en lumière leur pays sans tenir compte de leur déficit. Ainsi, les Jeux paralympiques offrent une plateforme aux athlètes handicapés pour concourir à un niveau international. Ils démontrent la force, la résilience et le talent des personnes en situation de handicap.

Ils se distinguent des athlètes des Jeux olympiques par le fait qu'ils ont des limitations physiques, sensorielles ou intellectuelles.

L’ex militaire Edmond Sanka n’a pas troqué son amour pour la nation dix ans après avoir perdu sa jambe dans un accident avec l'armée sénégalaise. C’est dans l'épreuve de kayak qu’il va honorablement concourir à Paris à la quête « d’une médaille Olympique pour le Sénégal mais aussi pour l’Afrique » dit-il.

Après avoir remporter la médaille d’or d’Afrique en Tunisie, Aliou Dramé quant à lui est en ligne de mire pour le tir à l’arc, il vise avec précision et concentration sa cible pour ramener la victoire à la maison. Doter d’une performance éblouissante, l'archer sénégalais a déjà inscrit son nom dans les annales du tir à l'arc africain mais souhaite aller bien au-delà de ses performances.

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Le lanceur de Javelot, Youssoupha Diouf qui avait déjà participé aux jeux Olympiques de Tokyo et de Rio n’est pas en reste pour 2024, c’est rempli de ses expériences précédentes qu’il envisage de donner beaucoup plus qu’autrefois pour ces jeux paralympiques Paris 2024.

Le jeune homme de 23 ans Idrissa Keita para taekwondoïste, ne voit pas son handicap comme étant une barrière, « l’handicap de mon bras n’est pas une fatalité, je suis né ainsi, alors je me bats » s’exprime-t-il aux antennes de RFI. Le natif de Kaolack qui s’entrainait autrefois sur une plage à tous les projecteurs sur son avenir sportif.

A quelques jours de ces jeux paralympiques, chacun d’eux s’entrainent pour faire connaitre vivement la Téranga dans leur discipline, tous serein et confiant, ils ne voient aucun obstacle abrogé leur détermination.

 

 

 

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