Des Ukrainiens ont effectué une marche à Paris afin de rendre hommage à près de 450 athlètes qui ont péri dans des combats depuis le début de l'invasion russe.
Plus de 1.000 personnes étaient dans les rues de Paris afin de rendre hommage à la mémoire de centaines d'athlètes ukrainiens qui sont morts au combat depuis le début de l'invasion russe en Ukraine. Volodymyr Kogutyak, vice-président de l'UUF (l'Union des Ukrainiens de France) souligne l'importance de cette marche organisée à quelques jours des JO : "Juste avant les JO, c'est très important pour nous de pouvoir organiser cette marche en mémoire des athlètes ukrainiens. Ils sont près de 450, ils ne pourront malheureusement pas venir aux Jeux olympiques, ils ne pourront pas avoir cette chance en fait d'être choisis et de pouvoir confronter d'autres athlètes parce qu'ils ont été tués par la Russie." a-t-il expliqué.
Volodymyr Kogutyak estime qu'en conséquence de cette guerre, la communauté internationale devrait largement s'y impliquer sur tous les plans, pourquoi pas interdire aux athlètes russes et biélorusses de prendre part aux JO :
"Finalement, deux ans et demi après, l'Ukraine résiste toujours. Nous, nous allons suivre exactement la même logique et continuer en fait à demander à la communauté internationale : regardez ce que la Russie fait en Ukraine, regardez les athlètes russes et biélorusses qui soutiennent ouvertement Vladimir Poutine et son régime, qui ont les membres de leur famille qui combattent aujourd'hui en Ukraine contre les Européens. Nous demandons que ces athlètes soient refusés ici à Paris pendant les JO", a-t-il souligné.
Le CIO (Comité international olympique) a autorisé il y a quatre mois les athlètes russes et biélorusses à participer aux JO de cet été. Une participation toutefois très limitée. La délégation russe ne devrait pas par exemple dépasser 40 personnes contre 335 lors des précédents Jeux Olympiques de Tokyo.
Christina Assi porte la flamme
La photographe de l'Agence France-Presse avait été blessée en octobre dernier lors d'une mission journalistique conduite dans le sud du Liban. Assise dans un fauteuil roulant, Christina Assi a profité de cette occasion pour rendre hommage à tous les professionnels de médias qui sont tombés dans l'exercice de leur profession.
Christina Assi se souvient particulièrement de son collègue Issam Abdallah qui a succombé dans le sud du Liban : "Tout le temps, j'avais en tête Issam. Tout ce que nous faisons aujourd'hui est pour Issam et Farah et tous les journalistes qui sont tombés et ceux qui continuent de mourir simplement parce qu'ils font leur travail."
Un rapport de l'Agence France Presse a conclu qu'un obus tiré par un char israélien a entrainé en octobre dernier dans le Sud du Liban la mort du journaliste de Reuters Issam Abdallah. Six autres présents sur les lieux ont été blessés dont Christina Assi qui a dû subir par la suite une amputation de sa jambe droite.
Le Kenya nourrit des attentes
Le pays envoie une délégation composée de 83 sportifs dans six disciplines, dont l'athlétisme, le rugby à sept et la natation. Mais parmi ces disciplines, l'athlétisme représente la plus grande chance de médailles du pays à cette compétition.
Le Comité national olympique du Kenya présente ces sportifs comme de véritables chances de médailles pour le pays à ces Jeux. Barnaba Korir, directeur de la jeunesse et du développement d'athlétisme au Kenya : "C'étaient les meilleures épreuves de sélection que nous ayons jamais eues jusqu'à présent en termes d'organisation et en termes de performances. Parce que c'est la première fois que les athlètes réalisent des meilleurs temps mondiaux, notamment au 100 mètres, vous savez que le 100 mètres est le joyau du l'athlétisme et le 800 mètres aussi, je dirais que c'est l'une des meilleures équipes jamais constituées", fait-il savoir.
La délégation kényane aura dans ses rangs les coureurs comme le marathonien Eliud Kipchoge qui vise une troisième médaille d'or olympique (consécutive). Lors des JO de 2020 à Tokyo, le Kenya avait été le premier pays africain au classement de la compétition avec 10 médailles dont 4 en or. Sur les 54 pays africains, 13 seulement avaient remporté une médaille dont le Burkina Faso.
Hugue Fabrice Zango vise l'or
Hugur Fabrice Zango a remporté la médaille de bronze en triple saut lors de JO de Tokyo. L'athlète burkinabè peaufine actuellement les derniers détails de sa préparation avec un seul objectif, celui de ramener la première médaille d'or olympique de l'histoire du Burkina Faso a annoncé Bernard Zoungrana, le manager de Hugues Fabrice Zango. Zoungrana qui a lancé il y a cinq jours une campagne de levée de fonds en vue de financer les athlètes burkinabè qui ont atteint les minima exigés pour participer à ces JO de Paris.