Le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu encourage le gouverneur de cette province à continuer à prendre des décisions sur base des recommandations et des désideratas relevés par cette organisation citoyenne et par l'assemblée provinciale.
Dans un communiqué de presse, rendu public dimanche 21 juillet, la société civile a salué les mesures provisoires prises par le gouverneur de province dans son arrêté du 19 juillet, « pour montrer le début du changement dans sa gouvernance ».
Elle cite notamment la récupération des maisons de l'État autrefois spoliées.
La présidente de la société civile du Sud-Kivu, Nene Bintu, encourage le gouverneur à rester sur la même lignée « pour défendre l'intérêt général ».
Elle est satisfaite de voir que le gouverneur Jean-Jacques Purusi a suivi les recommandations de la société civile et des députés provinciaux concernant les actes de bradage du patrimoine public mais aussi de détournement.
« Comme société civile, nous avons eu à travailler également avec ces députés-là pour leur fournir la matière en notre possession. Et donc, ce sont les résultats maintenant de ces enquêtes-là qui sont en train d'être visibles, que le gouverneur a transformés en mesures conservatoires », a indiqué Nene Bintu.
Pour cette activiste de la société civile, l'action du gouverneur répond aux recommandations directes des élus provinciaux :
« Les députés ayant constaté que vraiment la province est saignée à blanc par les détournements à travers les PPP (partenariat public-privé) et à travers la spoliation des maisons de l'Etat, ils lui ont demandé de prendre des mesures conservatoires, des mesures préventives visant à stopper l'hémorragie de la spoliation, l'hémorragie des détournements en attendant que le rapport final soit débattu en plénière ».