Saly — La ministre de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dièye, a remis, lundi, des appuis institutionnels et des attestations de financement à des institutions de microfinance partenaires et à 199 groupements de jeunes et de femmes, pour une valeur de 150 millions de francs CFA, a constaté l'APS.
"J'ai procédé aujourd'hui, à une série de remises d'appuis institutionnels aux directions nationales, centres de responsabilité du PALAM, aux institutions de microfinance partenaires, ainsi qu'à un premier lot de 199 groupements de jeunes et de femmes, pour un montant global de 150 millions FCFA", a dit Mme Dièye.
Il s'agit de 13 cyclomoteurs remis aux institutions de microfinance et du matériel composé d'ordinateurs et de photocopieuses, a-t-elle détaillé.
Ces appuis s'inscrivent dans la deuxième phase du Programme d'alphabétisation et d'apprentissage des métiers pour la lutte contre la pauvreté (PALAM 2), une initiative de la Banque islamique de développement (BID), a précisé Mme Dièye.
Selon l'officielle, "ces efforts traduisent la volonté" de son département "d'inscrire ses actions dans le renforcement de la bonne gouvernance et la gestion axée sur les résultats et la performance".
"Le PALAM est un mécanisme essentiel de lutte contre la transmission intergénérationnelle de la pauvreté en milieu rural", a encore relevé Maimouna Dièye, notant que c'est un programme "en parfaite harmonie avec le projet de transformation systémique", initié par les nouvelles autorités du pays.
Mme Dièye a cité différents rapports faisant état de "résultats prometteurs", comme l'enrôlement de 5.215 enfants déscolarisés, non scolarisés et d'enfants issus des "daaras" (écoles coraniques), en plus de la formation qualifiante et professionnelle de 1.957 jeunes, ainsi que de la formation, du renforcement des capacités et de l'alphabétisation fonctionnelle de plus de 5.000 femmes".
La première phase du PALAM s'est déroulée dans les régions de Diourbel et de Kaffrine, avant d'être étendue aux régions de Fatick, Kaolack et Thiès.
