Burkina Faso: Nouvel an Kamit - La nouvelle année 6261 célébrée

22 Juillet 2024

Le mouvement « deux heures pour nous, deux heures pour Kamita » et ses partenaires ont clôturé la IXe édition des universités Sankorè et célébré le nouvel an kamit 6261 dans la soirée du vendredi 19 juillet 2024 à Ouagadougou.

Le cadre « deux heures pour nous, deux heures pour kamita » a initié une sortie d'université dénommée Sankorè sur le thème : « Souverainetés nationales, crise du modèle démocratique et enjeux géopolitiques au sahel ». Cette rencontre entre dans le cadre de la célébration du nouvel an kamit.

La clôture de la IXe édition et la célébration du nouvel an kamit 6261 se sont tenues dans la soirée du vendredi 19 juillet 2024 à Ouagadougou. Pour le coordonnateur du mouvement Kamit, Lianhouè Imothep Bayala, cette célébration est en phase de devenir une célébration nationale et internationale.

« La particularité de cette année est son ancrage au niveau institutionnel comme cela a été traduit par la présence des autorités et c'est le symbole pour affirmer qu'ils se reconnaissent dans le travail que nous faisons », a-t-il indiqué.

Selon M. Bayala, depuis 2018, des actions sont menées afin que le calendrier kamit soit reconnu au plan national pour diriger la vie et les activités humaines comme cela se fait dans des pays comme la Chine, l'Ethiopie, les pays musulmans et occidentaux. Le coordonnateur a affirmé que le calendrier Kamit est une oeuvre de propriété intellectuelle burkinabè.

« Ce calendrier de façon physique se présente en format mur, table et poche, fait 360 ou 365 jours reparti en 12 mois divisé en trois saisons », a-t-il souligné. Lianhouè Imothep Bayala a également assuré que ce calendrier est vendu à Bobo, au Sénégal, en Côte d'Ivoire, en Afrique du Sud et au Kenya. M. Bayala a déclaré que les universités Sankorè sont une forme d'universités populaires de proximité qui forment la jeunesse africaine et burkinabè sur des thématiques non institutionnalisées dans le cadre académique.

Un engagement salué par des autorités

Selon le ministre d'Etat, ministre de la Communication, des Arts et de la Culture Rimtalba Jean Emmanuel, cette célébration doit être une invite à la réinvention générale de la société africaine dans tous les domaines. « Notre combat vise à donner à chaque Burkinabè, le minimum qui lui permet de vivre heureux dans son pays et à faire en sorte que l'ensemble des ressources profitent à tous », a-t-il ajouté. Le ministre a révélé que plusieurs initiatives sont mises en place afin d'atteindre cet objectif.

Son collègue, le ministre d'Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié a traduit ses félicitations et encouragements à M. Bayala et ses coéquipiers car leur lutte a porté des fruits. « 11 ans passés, personne ne savait qu'une année viendra où une séance du Conseil des ministres allait décréter une journée pour valoriser nos traditions et nos coutumes », a-t-il souligné.

M. Bazié a rappelé aux étudiants, la promesse faite par le capitaine Ibrahim Traoré concernant le Fonds national d'études et de recherche qui sera transformé en un simple accompagnement dans les années futures. Il a ajouté que les orientations des étudiants burkinabè dans le cadre de la bourse d'études internationales seront organisées par rapport aux visions nationales en termes de compétences et de choix diplomatique. « Nous ne devons plus être dans un environnement historique qui est de chanter, de faire des discours en disant que la jeunesse est l'avenir et le fer de lance », a-t-il souligné.

Le ministre de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, Jacques Sosthène Dingara, représentant le premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela patron de cette célébration, a invité la jeunesse à se construire autour des valeurs culturelles.

Le Mouvement Kamit a remis des attestations de reconnaissance à certaines personnalités et a traduit sa reconnaissance aux Forces de défenses et de sécurités (FDS) et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

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