Burkina Faso: Cadre de concertation public/privé - Faire du secteur privé le moteur de la croissance économique

22 Juillet 2024

Le Cadre de concertation Public/privé (CC-PP) s'est ouvert, le lundi 22 juillet 2024, à Ouagadougou, sous la présidence du ministre du Développement industriel, du Commerce, de l'Artisanat et des Petites et moyennes entreprises, représenté par le secrétaire général du département, Oumarou Barro.

Les concertations régionales public/privé se sont déroulées du 30 mai au 13 juin 2024, dans les 13 chefs-lieux de région du Burkina. Elles ont permis de recueillir les préoccupations et recommandations des acteurs économiques afin d'y apporter des réponses adéquates. C'est suite à ces rencontres régionales que se tient l'édition 2024 du Cadre de concertation public/privé (CC-PP).

La cérémonie d'ouverture a eu lieu, le lundi 22 juillet 2024, à Ouagadougou, sous la présidence du ministre du Développement industriel, du Commerce, de l'Artisanat et des Petites et moyennes entreprises, représenté par le secrétaire général du département, Oumarou Barro. L'ouverture de ce cadre tient également lieu de lancement des concertations sectorielles publiques/privées 2024 qui courent jusqu'au 25 juillet prochain.

Pour le secrétaire général du ministère en charge du Développement industriel, Oumarou Barro, ces rencontres organisées sur le thème : « Contribution des investisseurs nationaux dans les initiatives endogènes de développement et de consolidation de la souveraineté économique du Burkina Faso », se décline en 4 sous thèmes.

Il a indiqué que ceux-ci se rapportent à l'actionnariat populaire et la problématique du financement des initiatives du développement, au rôle du secteur privé dans la mise en oeuvre des initiatives endogènes du développement comme l'offensive agropastorale et halieutique et la promotion de la transformation locale et du consommons local. Il y a également le rôle de l'Etat dans la relance de l'activité économique dans les zones à fort défi sécuritaire, l'apport du secteur privé dans le relèvement et la stabilisation du territoire.

A l'entendre, l'objectif de ces concertations sectorielles est d'examiner les ecommandations n'ayant pas reçu des réponses lors des concertations régionales et qui relèvent des attributions des sectoriels, mais également les principales préoccupations spécifiques des secteurs d'activités.

Faire du secteur privé un levier de création de richesses

« Durant ces trois jours d'échanges, les départements ministériels concernés vont se pencher sur les préoccupations de l'ensemble des secteurs d'activités repartis en 6 groupes thématiques. Les préoccupations du secteur privé sont, entre autres, liées à l'accès à l'énergie, la faible capacité de résilience des entreprises, l'écoulement des produits artisanaux et agricoles. Et ensemble, nous allons essayer d'y trouver des solutions adéquates », a expliqué le secrétaire général.

Il a par ailleurs soutenu que le gouvernement, à travers les présentes concertations, tient à réaffirmer son engagement à faire du secteur privé un véritable moteur de la croissance économique. Pour lui, en effet, ces rencontres constituent une tribune privilégiée pour formuler des recommandations fortes à même de faire du secteur privé un levier de création d'emplois et de richesse au Burkina.

Tout en saluant le monde des affaires pour sa forte mobilisation qui témoigne de son engagement pour le dynamisme du partenariat qui existe entre le gouvernement et le secteur privé, M. Barro a invité les parties prenantes à des échanges empreints de franchise, de sincérité et de courtoisie afin que les objectifs assignés à cette rencontre soient véritablement atteints. Il les a également exhortés à toujours travailler en synergies pour faire de ce cadre de dialogue un véritable outil d'amélioration du climat des affaires dans notre cher pays.

Le directeur général de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso, Mahamady Koussoubé, a, pour sa part, indiqué que le secteur privé a des préoccupations relatives, notamment à la dette intérieure, la fraude, l'insécurité. Pour lui, toutes ses problématiques pourront être évoquées. Il a même souligné que des solutions sont en cours d'adoption pour certaines préoccupations. Et d'après, il s'agit de porter l'information à l'attention des acteurs privés et aussi susciter leur accompagnement dans la résolution de leurs problèmes.

« Chaque jour, deux thématiques feront l'objet d'échanges avec les parties prenantes. A l'issue de ces rencontres, une feuille de route sera élaborée. Et les préoccupations non concluantes vont être envoyées à la rencontre nationale Etat/secteur privé prévue se tenir dans le mois de septembre 2024 », a-t-il conclu.

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