Des bénévoles algériens ont réussi à sauver courant juillet 2024 environ 300 poussins de flamants roses voués à la mort après l'assèchement du lac salé où ils sont nés à Oum El Bouaghi, dans l'est de l'Algérie.
Parmi les innombrables conséquences du réchauffement climatique sur la faune, il y a l'assèchement du lac salé Tinsilt, dans l'est de l'Algérie. La semaine dernière, 300 poussins de flamants roses y ont été secourus par des bénévoles, des jeunes abandonnés par leurs parents à cause de la sécheresse.
En effet, avec ses plus de 20 kilomètres carrés, le lac salé Tinsilt constitue normalement l'une des plus grandes zones humides d'Algérie. Mais, cette année, en raison de la sécheresse, la taille du lac a considérablement diminué.
Un phénomène qui a poussé au départ de nombreux flamants roses adultes. Résultat : dans leur fuite, les parents ont laissé derrière eux des oeufs non-éclos ou de jeunes individus qui se sont retrouvés sans défense.
Une pause dans une flaque d'eau d'une station-service
Sur les réseaux sociaux, on voit des bénévoles venir en aide aux jeunes individus. Plus de 300 poussins flamants roses ont ainsi pu être sauvés. Transportés en camion, on les voit même faire une pause dans une station-service pour se désaltérer dans une flaque d'eau.
Les oiseaux en détresse ont pu être déplacés vers une autre zone humide, proche de Aïn M'lila, à une cinquantaine de kilomètres. Certains ont même été rejoints par leurs parents. Mais tous n'ont pas pu être sauvés.
Auparavant peuplé de milliers de flamants roses, le lac Tinsilt n'est plus qu'un cimetière d'oiseaux morts sur une terre craquelée par la sécheresse.