Congo-Brazzaville: Les nouvelles règles sur le motocycle comme moyen de transport public présentées

Longtemps interdit, le transport public par motocycles est désormais autorisé au Congo-Brazzaville. Le président de la République vient de prendre un décret pour réglementer ce secteur. Un décret que le ministre des transports, Honoré Sayi, a expliqué le 22 juillet au cours d'une rencontre avec plusieurs acteurs.

Au Congo-Brazzaville, les acteurs du secteur public et privé, le maire de la capitale, le syndicat des conducteurs des motocycles et quelques responsables de la sécurité publique, sont venus écouter le ministre Honoré Sayi sur le bien-fondé de cette mesure qui régule le transport des motocycles. Décret qui interdit désormais, par exemple, la pratique de ce métier aux étrangers installés au Congo.

« Nous sommes arrivés à un mode de transport un peu plus décent »

Selon le même texte, l'exercice du transport public par motocycles est autorisé dans les périphéries des grandes villes, dans les communautés urbaines et dans les zones rurales. « Nous sommes arrivés à un mode de transport un peu plus décent, a expliqué le ministre Honoré Sayi. Il n'y aura plus possibilité de passer entre les mailles des policiers et des gendarmes. Il y a désormais des motos immatriculées, de telle sorte que la commission d'un délit quelconque soit facilement repérable et sanctionnée ».

La mesure semble satisfaire les jeunes qui exercent et dépendent de cette activité lucrative. « Nous pouvons accompagner l'État dans la bonne pratique du décret et de toutes les notes qui suivront. Le travail a commencé. Là, nous nous mettons dans le travail et nous sommes prêts à accompagner le gouvernement, afin de donner la bonne forme à ce secteur », a assuré, Jules Ondelé Kanga, président du syndicat des motocyclistes.

Selon cette organisation, près de 18 000 motocycles roulent au Congo. Ces engins, essentiellement importés d'Asie, sont souvent impliquées dans les accidents de la circulation.

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