Lansana Gagny Sakho, Coordonnateur du Programme politique et législatif de Pastef, appelle à son tour à la dissolution de l'actuelle Assemblée nationale dès le mois de septembre prochain et la tenue de Législatives. Invité de l'émission Objection de la radio SudFm hier, dimanche 21 juillet, le nouveau PCA de l'APIX a indiqué que ces nouvelles élections vont non seulement permettre de disposer d'une Assemblée correspondant à la démocratie de notre pays post deuxième alternance mais aussi permettre au Président Bassirou Diomaye de pouvoir mettre en oeuvre le projet politique que les Sénégalais ont primé le 24 mars dernier.
Lansana Gagny Sakho adoube l'ancien Premier ministre et présidente du « Mouvement pour l'intégrité, le mérite et l'indépendance » (Mimi) sur la question de la dissolution de la quatorzième législature. Interpellé hier, dimanche 21 juillet, lors de son passage dans l'émission Objection de la radio SudFm par notre confrère Baye Oumar Guye sur cette hypothèse de dissolution de l'Assemblée nationale brandie par Aminata Touré, lors de sa conférence de presse du mercredi 17 juillet dernier, le Coordonnateur du Programme politique et législatif de Pastef n'y est pas allé par quatre chemins.
Aussi a-t-il déclaré : « Je ne suis pas dans le secret des dieux, mais je partage exactement le même point de vue que la présidente Mimi Touré ». Poursuivant son raisonnement, l'ancien militant de l'Alliance pour la République (Apr) qui a quitté ce parti pour se lancer dans l'aventure avec le Pastef au moment où ce parti était dans l'oeil du cyclone avec la répression de l'ancien régime, a évoqué deux raisons pour justifier sa demande de dissolution de l'Assemblée nationale en septembre prochain.
La première obéit, selon lui, à un besoin de disposer d'une Assemblée qui correspond à la démocratie de notre pays poste deuxième alternance et la deuxième est relative à une Assemblée qui permettrait au Président Bassirou Diomaye de pouvoir mettre en oeuvre son projet politique que les Sénégalais ont primé le 24 mars dernier.
« Les Sénégalais ont, dans leur grande majorité à 54, 28%, décidé de choisir librement le Président Bassirou Diomaye. Donc, il faut lui donner les moyens de gouverner. Et ces moyens de gouverner, c'est qu'il y ait une majorité à l'Assemblée nationale », a-t-il souligné avant d'ajouter au sujet de la deuxième raison.
« Ce qu'on a vu à l'Assemblée nationale doit nous pousser à reprofiler le type de député que nous devons avoir dans cette institution. On a vu des choses incroyables que le Sénégal ne mérite pas. Et rien que pour ça, je pense qu'il faut aller dans cette logique, avoir une Assemblée nationale qui soit vraiment représentative, pas une Assemblée qui soit une caisse de résonance. On a vu certains députés de Pastef apostropher les ministres actuels ? C'est comme ça qu'une Assemblée nationale doit fonctionner. Notre pays mérite mieux que ce que nous avons aujourd'hui ».