Les consultations se poursuivent. L'État, en collaboration avec le ministère de l'Industrialisation et du Commerce et le secteur privé, continue de consulter les parties prenantes pour élaborer la stratégie nationale de mise en oeuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).
Vendredi, les échanges se sont déroulés dans un esprit de partage d'expériences, mais aussi dans le but de faire connaître aux acteurs ce qu'est la Zlecaf, les avantages que les opérateurs et le pays pourraient en tirer.
« Avant d'intégrer ce marché, il faudrait d'abord se préparer aux exigences de la Zlecaf, mais aussi, il faut savoir les avantages que les acteurs pourraient en tirer. Nous pouvons espérer que l'intégration de Madagascar à la Zlecaf permettra de développer les exportations de biens et services ainsi que les investissements », explique le ministère de l'Industrialisation et du Commerce.
La Zone de libre-échange continentale africaine promet l'accès à plus de 1,8 milliard de consommateurs. Depuis quelque temps, son intégration est devenue un enjeu crucial pour la Grande île, qui se prépare à rentrer dans la danse. De nombreux partenaires soutiennent cette initiative, qui renforcera les liens commerciaux intra-régionaux du continent.