Dans moins de 3 jours, les Jeux Olympiques et Paralympiques débuteront à Paris du 26 juillet au 11 août 2024. Certaines des équipes africaines qui doivent y participer sont déjà sur place. En effet, ce sont les troisièmes Jeux Olympiques d’été organisés en France après ceux de 1900 et 1924.
C’est le moment pour les africains de marquer leurs empreintes dans cette compétition d’envergure mondiale, comme l’ont fait bon nombre de champions du continent, souvent éthiopiens ou Kenyans, avec leurs endurances et déterminations sur des disciplines comme l’athlétisme qui englobent des épreuves de fonds.
Parmi ces champions et figures emblématiques du sport africain, on peut citer l’éthiopien Abebe Bikila qui a remporté en 1960 le marathon des JO de Rome en courant pieds nus. Ainsi, il fut le premier africain noir et le premier éthiopien à remporter une médaille d'or aux Jeux Olympiques.
La même année a été marquante pour le continent avec la marocaine Nawal El Moutawakel devancée par Abebe Bikila, elle fut la première athlète d’Afrique subsaharienne devenue championne olympique au marathon des Jeux de Rome en 1960. En 1984, au Mémorial Coliseum de Los Angeles, Nawal El Moutawakel est devenue la première femme africaine et musulmane à remporter l’or olympique sur les 400 mètres haies.
En 1968, le Kenyan Kipchoge Keino, en plus d’être malade, est retenu dans des bouchons et doit parcourir les 3 km qui le séparent du stade en courant. Finalement, il arriva tout essoufflé à quelques secondes du top départ d’un 1500 m qu’il remporta malgré tout.
Dans une autre discipline, l’Équato-Guinéen Éric Moussambani, surnommé l’anguille, est devenu célèbre en réalisant en 2000 à Sydney le 100 m nage libre le plus lent de l’histoire des Jeux Olympiques (1’52).
Pour rappel, la participation de l’Afrique aux JO date de 1904 lorsque deux athlètes sud-africains participèrent au marathon, dont l’un, pieds nus, termine 9e. Ces Jeux étaient bien loin de ce que nous verrons à Paris en 2024, car ce fut des épreuves très différentes. Pour ainsi dire que les africains ont longtemps été des athlètes résilients et combatifs.
Paris 2024, se déroulera en plein été au cœur de la capitale française avec un climat favorable qui convient aux africains qui vivent dans un continent où la température annuelle moyenne est de 26 degrés. Ainsi, place aux africains de relever le défi et d’apporter au continent de l’or, de l’argent et du bronze.
