Le gouvernement a présenté sa démission à l'issue des récentes délections législatives comme le veut l'usage. Les ministres expédient les affaires courantes.
La Ligue togolaise des droits de l'homme (LTDH) juge cette situation inquiétante.
'Alors que l'Assemblée nationale est censée contrôler l'action du gouvernement, la plupart des députés sont toujours des ministres en exercice', a constaté mardi Célestin Agbogan, le président de la LTDH.
Ce dernier parle d"incongruité juridico-politique'.
C'est son opinion, mais il n'y a rien d'illégal. L'équipe actuelle peut poursuivre sa mission jusque'à la nomination d'un nouveau Premier ministre.