Plusieurs maisons d'habitation ont été visitées dans la nuit de lundi à mardi 23 juillet dans plusieurs quartiers de la commune de Karisimbi, dans la ville de Goma, (Nord-Kivu), ont rapporté mardi des témoins.
Il s'agit notamment des quartiers Katoyi, Mabanga-Nord, Mabanga-Sud, Ndosho, Mugunga et une partie du territoire de territoire de Nyiragongo, où les habitants ont été terrifiés par le retentissement des tirs nourris. Selon des sources dans ces quartiers, des groupes de bandits armés se sont introduit dans plusieurs résidences d'où ils ont emporté des biens de valeur et de l'argent.
Au quartier Mabanga-Nord, par exemple, les témoignages renseignent que les bandits ont dévalisé environ six maisons, sur l'avenue Salongo 1. Ici, des familles modestes pour la plupart, n'avaient pas bien de valeurs, ni d'argent. Les bandits armés les ont tabassées, avant de s'en aller.
Ce scenario a également été vécu du côté du quartier Katoyi, où des incursions d'individus armés, dans les résidences des particuliers ont été signalées. Selon certains témoignages, des éléments des forces de sécurité en patrouille sont arrivés sur les lieux et ont pourchassé ces malfrats, avant d'en neutraliser deux, au niveau de l'entrée Kinogo, dans le territoire de Nyiragongo.
A Rwasama, au quartier Ndosho, ces incidents se sont produits vers 21 heures, indiquent certaines sources. Là également, des familles ont été dépouillées. Un autre cas de vol a été rapporté au niveau de la station Simba, dans le quartier Ndosho, où des hommes armés ont dépouillé un civil qui quittait son domicile à l'aube.
Une inquiétude soulevée par le Président
En conseil des ministres du 19 juillet passé, le Président Félix-Antoine Tshisekedi avait exhorté le Gouvernement à prendre des « mesures qui s'imposent » pour éradiquer la criminalité dans les villes de la République démocratique du Congo (RDC).
Il avait affirmé être préoccupé par la recrudescence de la criminalité dans plusieurs villes de notre pays, notamment à Kinshasa, Lubumbashi, Goma, ... mettant ainsi en péril les vies humaines et perturbant la vie sociale et économique de la population.
Le Chef de l'Etat a engagé le vice-Premier ministre de l'Intérieur, le vice-Premier de la Défense ainsi que le ministre d'État de la Justice et garde des sceaux sous la supervision de la Première ministre à prendre toutes les mesures qui s'imposent pour éradiquer ce phénomène qui insécurise les personnes et leurs biens.
