Sur son chemin de retour après une visite inopinée au Gouvernorat de Jendouba, où il s'est enquis de l'état des ressources hydriques dans la région, considérée comme un réservoir important d'eau dans le pays, grâce au nombre important de barrages de collecte et de stockage d'eau et a ainsi visité les barrages de Bouhertma et de Barbara, le président de la République s'est rendu au barrage de Nabhana à Kairouan, qui n'avait pas été entretenu depuis 1969 conduisant ainsi sa mise en hors service en plus des actes de vandalisassions contre les canalisations de distribution de l'eau perpétrés par des réseaux criminels agissant sur place qui prennent pour cible ces infrastructures.
Le Président de la République s'est ensuite rendu à la délégation de Menzel Harb dans le gouvernorat de Monastir, où les coupures d'eau se sont aggravées dans cette localité et dans les régions avoisinantes. Le Président de la République a affirmé que couper l'eau de cette manière systématique et planifiée constitue un crime contre le peuple et porte atteinte à la sécurité nationale tunisienne, et que ceux qui ont planifié ces opérations criminelles et ceux qui les ont exécutées doivent assumer leurs responsabilités et subir les sanctions prévues par la loi.
Dernière étape du Président de la République : Grombalia, où il a constaté l'écoulement naturel de l'eau dans le canal de Tunis, ce qui confirme que ce qui se passe dans plusieurs régions de la République est planifié par des réseaux criminels ciblant les réseaux de distribution de l'eau et les centrales électriques.
Le Président de la République a conclu que l'État ne restera pas inactif face à ceux qui ont planifié et exécuté ces crimes odieux, qui sont allés jusqu'à priver le citoyen de ses droits les plus élémentaires, ceux de boire l'eau.