Le Président de l'Assemblée législative de Transition, Ousmane Bougouma, a reçu en audience, le président du Conseil national de Transition du mali, le colonel Malick Diaw, hier mercredi 24 juillet 2024, à Ouagadougou. A l'occasion, les deux personnalités ont planché sur les perspectives de dynamisation de la coopération entre les deux pays dans le cadre de la Confédération Alliance des Etats du Sahel (AES).
Dans le cadre de sa visite officielle au Burkina Faso, le président du Conseil national de Transition du Mali, le colonel Malick Diaw s'est entretenu avec le Président de l'Assemblée législative de Transition, Ousmane Bougouma. C'était dans l'après-midi, du mercredi 24 juillet 2024, à Ouagadougou.
A sa sortie d'audience, il a fait savoir qu'il est présent à Ouagadougou, sur invitation des autorités burkinabè avec une délégation composée de parlementaires et de responsables de l'administration malienne, en vue de parrainer la sortie de la 12e promotion des élevées officiers sapeurs-pompiers de l'Institut supérieur d'études et de protection civile (ISEPC) qui aura lieu, le 26 Juillet 2024, à Ouagadougou. « Le Mali et le Burkina ont des liens séculaires et historiques », a-t-il laissé entendre.
Saluant la bravoure du peuple burkinabè, le colonel Malick Diaw a soutenu que la situation d'insécurité que traversent le pays des Hommes intègres ainsi que le Mali et le Niger n'est pas insurmontable. Car, a-t-il précisé, avec le temps, l'on s'est rendu compte que certaines visions peuvent amener plus que le succès. C'est pourquoi, il a salué la démarche des Présidents du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, du Mali, le colonel Assimi Goïta et du Niger, le général Abderrahmane Thiani pour leur vision éclairée.
« C'est l'occasion pour moi et ma délégation d'approfondir, avec les autorités burkinabè, les réflexions sur certains sujets d'actualité », a signifié le chef du Parlement malien. De son point de vue, le sommet de haut niveau entre les trois chefs d'Etat, le 6 juillet dernier, à Niamey, qui s'est soldé par la création de la Confédération Alliance des Etats du Sahel(AES), a posé les jalons de l'union des peuples sahéliens. Et, a-t-il ajouté, c'est donc de la responsabilité des représentants des peuples, qu'ils sont, d'aller au-delà des limites tant sur le plan parlementaire que sur d'autres plans.
« Nous n'avons plus droit à l'erreur. L'AES a choisi les obstacles comme repères. Nous allons affronter les défis avec l'accompagnement de nos dignes peuples », a martelé Malick Diaw. Le président du CNT du Mali s'est dit rassuré des ambitions que s'est fixé l'AES dans sa quête de souveraineté et pour le bien des populations de l'espace. « L'AES est une réalité. Nous sommes confiants et rassurés que nous n'allons jamais démériter », a-t-il souligné.