Lors des épreuves pour l'examen du baccalauréat, des incidents ont été signalés au sein de certains centres d'examen. Par conséquent, les téléphones portables des candidats sont confisqués durant les épreuves.

Des mesures appliquées au sein de tous les centres d'examen de la Grande Île, selon une source autorisée du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES). Car l'utilisation des téléphones était très fréquente et devenue une habitude chez certains élèves durant l'examen. Dans leur manoeuvre, les candidats prennent en photo les sujets d'examen, envoient ensuite l'image à une autre personne qui va traiter toutes les consignes et renvoyer au candidat les corrections.

Hier encore, un candidat d'un centre périphérique d'Antananarivo a été surpris en train de consulter son téléphone portable lors de l'épreuve de Physique Chimie. Un autre candidat a également commis une tentative de fraude lors de l'épreuve de Malagasy, avant-hier, toujours dans le même centre. Des procédures administratives ont été engagées à leur encontre. Par conséquent, ces derniers ne peuvent plus continuer à passer les autres épreuves.

Face à ces nombreux incidents, les acteurs concernés prennent les mesures nécessaires. Le préfet de ville d'Antananarivo, général Angelo Ravelonarivo, affirme que «Des enquêtes sont en cours concernant la circulation et la vente des sujets sur les réseaux sociaux. Il a précisé que les initiateurs de ces actions seront sévèrement punis.» Il a également profité de l'occasion pour rassurer les candidats qu'il n'y a pas de fuite de sujet.