Ile Maurice: Un des suspects recouvre la liberté

Un an après la découverte du cadavre de Claude Marco Macaque dans un bac à fleurs, recouvert de béton, affaire qui a mené à l'arrestation de la concubine de la victime et du fils de cette dernière, le 22 juillet, la Bail and Remand Court a remis en liberté un des suspects, en l'occurrence le fils de la concubine, Hans Emilio Peer Ahmud.

Hans Emilio Peer Ahmud, 19 ans, a, par le biais de son avocat, Me Shravan Tarachand, réclamé sa remise en liberté. Cela, dans le cadre de l'enquête sur le cadavre retrouvé en état de décomposition avancée de Claude Marco Macaque à Coromandel. Corps qui a été exhumé en décembre 2023 par des policiers de la Special Mobile Force (SMF), de la Disaster Response Unit and Engineering Squadron, en présence de ceux de la Major Crime Investigation Team (MCIT).

L'employé de Moura, âgé de 34 ans, père d'une fillette, n'avait pas donné de signe de vie depuis juillet 2023.

Battue à mort

La police a conclu que c'est l'ex-concubine de la victime, Anabelle Peer Ahmud, 35 ans, et le fils de cette dernière, Hans Emilio, qui auraient battu à mort la victime avant de l'enterrer dans un bac à fleur sous du béton.

Il ressort du témoignage de l'enquêteur, le sergent Doomun, que le requérant lui-même a avoué avoir participé, avec d'autres personnes, à la dissimulation du cadavre de la victime dans un bac à fleurs. «À ce titre, il existe des preuves à charge contre lui et la possibilité qu'il encourt une peine sévère, s'il est reconnu coupable ne peut être ignorée. Cela peut l'encourager à prendre la fuite», a déclaré le sergent Doomun, qui a objecté à sa remise en liberté.

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Après avoir écouté son témoignage, la magistrate Zeenat Cassamally a noté que les témoins ont déjà enregistré leurs déclarations et que la police a déjà reçu les factures détaillées. De ce fait, elle estime qu'il est donc très peu probable que le demandeur interfère avec les témoins et les suspects.

«Il est pertinent de noter que le défunt était porté disparu depuis le 7 juillet 2023, que le demandeur a été arrêté, le 1er décembre de la même année, et que pendant toute la période entre la disparition de la victime et son arrestation, Hans Emilio Peer Ahmud était en liberté et pouvait interagir librement avec n'importe qui, mais aucune preuve n'a été apportée selon laquelle il aurait fait ou tenté d'interférer avec les témoins», poursuit-elle.

À quand le procès ?

Elle a ajouté que la cour note, en outre, que rien n'indique quand un procès sera intenté contre le suspect, soupçonné de complot dans cette affaire. Considérant que des circonstances atténuantes peuvent dissuader le suspect à prendre la fuite, la magistrate Cassamally a imposé deux cautions de Rs 80 000 chacune à Hans Emilio Peer Ahmud.

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