L'union nationale des patrons d'entreprises du Sénégal, a partagé mercredi l'approche qu'elle estime susceptible de constituer un apport sûr du secteur privé à l'augmentation des ressources fiscales et à la création massive d'emplois. Lors du lancement officiel de ses activités mercredi à Dakar, l'UNPES a résumé son approche à trois chiffres : 10/10/10.
De ce point de vue, son président, Magueye Badiane propose à l'endroit des autorités une formalisation de 10% du secteur informel par an de façon soutenue sur les cinq prochaines années. Ceci d'après lui « constituerait un apport sûr du secteur privé à l'augmentation des ressources fiscales et à la création massive d'emplois évidemment avec un meilleur accès au crédit bancaire surtout pour les start-up. »
En outre, le président de l'UNPES suggère également une augmentation de 10% de brevets d'innovations techniques par an, résultat d'une adéquation formation-emploi ce qui va booster le marché de l'emploi. Pour finir, l'UNPES et son président demandent un accompagne de 10% en bourse par an soutenu sur les cinq prochaines années. Pour lui « Cette approche aidera à formaliser les mécaniciens, cordonniers, agriculteurs, pêcheurs, les femmes transformations de produits du terroir en chefs d'entreprises formelles. »
Par ailleurs, a-t-il estimé, « La nouvelle génération d'entrepreneurs que nous voulons, devrait être plus citoyenne avec l'impôt en contribuant massivement à la formation du budget de l'Etat », dit M. Badiane.
Sur ce, déclare-t-il « Nous demandons à l'Etat non pas des remises fiscales gracieuses pour des entreprises mourantes mais plutôt un allègement fiscal avec une CGU (contribution générale unifiée) de 5% à 10% par an comme impôt sur ces nouvelles sociétés et pendant 10 ans. »