Fès — L'Agence du Bassin Hydraulique de Sebou (ABHS) a annoncé le lancement le 29 juillet d'une caravane de sensibilisation à l'importance de la préservation de l'eau au profit des enfants des colonies de vacances.
Initiée sous le thème "l'utilisation rationnelle de l'eau, la responsabilité de tous", la campagne, qui sera lancée lundi matin depuis le camp d'Imouzzer Kandar, vise à sensibiliser les enfants à la nécessité d'économiser l'eau et de rationaliser son utilisation en tant que ressource stratégique, a indiqué l'agence dans un communiqué.
L'événement, qui s'inscrit dans le cadre du processus continu de sensibilisation à l'importance de la préservation des ressources en eau et de la rationalisation de leur utilisation, vise également à sensibiliser les jeunes à la bonne gestion des ressources hydriques afin de contribuer à l'émergence d'une génération responsable et soucieuse de préserver cette ressource précieuse au profit des générations futures.
Cette caravane, organisée en coopération et en coordination avec les autorités locales ainsi que la Direction Régionale du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication dans les provinces de Sefrou et d'Ifrane, profitera également au camping municipal d'Imouzzer (30 juillet) et au camp de Ras El Maa à Ifrane (31 juillet), précise le communiqué.
L'Agence a fait savoir qu'elle a fait recours à une série de moyens de communication importants et variés pour faire de cette campagne un succès, notamment en imprimant et en distribuant des affiches et de brochures.
Cette caravane comprendra également l'organisation d'activités d'animations, d'ateliers sur l'espace numérique et de concours culturels au profit des enfants avec des informations importantes sur la manière de rationaliser la consommation d'eau et de les encourager à contribuer à la préservation des ressources en eau, ajoute la même source.
L'Agence rappelle que Maroc vit depuis six ans dans une "conjoncture difficile" caractérisée par la raréfaction des ressources en eau et le stress hydrique dû au manque de précipitations et à la demande croissante de cette substance vitale, soumise à la surexploitation, aux risques de pollution et aux différents effets du changement climatique.
