Luanda — Le Ministère de l'Éducation (MED) et la Fondation Arte e Cultura ont signé jeudi, à Luanda, un protocole de coopération qui vise, entre autres objectifs, à éradiquer l'analphabétisme dans la communauté de l'Île de Luanda.
Signé par la directrice de la Fondation Arte e Cultura, Naama Margalit, et par le directeur national de l'éducation des jeunes et des adultes du MED, Evaristo Pedro, le mémorandum prévoit la création de plusieurs espaces sur l'île de Luanda pour l'alphabétisation des jeunes et adultes.
Intervenant lors de l'événement, Naama Margalit a salué la signature du protocole de coopération, le considérant comme une valeur ajoutée pour la lutte contre l'analphabétisme.
"Nous sommes satisfaits de l'initiative, c'est pourquoi nous avons l'intention d'étendre le projet à d'autres endroits du pays, et pour cela nous avons besoin de plus de partenaires ou de sponsors", a-t-il souligné.
Evaristo Pedro, à son tour, a déclaré que le mémorandum garantirait aux jeunes et adultes de l'île de Luanda la possibilité d'apprendre à lire et à écrire, augmentant ainsi leur niveau d'éducation.
"Aujourd'hui, nous avons signé ce mémorandum dans le cadre d'un partenariat qui existe déjà depuis trois ans avec la fondation, pour créer les conditions pour que les parents et autres adultes de l'île de Luanda aient dans un premier temps l'opportunité de s'alphabétiser", a-t-il souligné.
Pour sa part, le directeur général de l'entreprise qui parraine le projet « Focos Education », António Cruz, a indiqué que l'institution continuerait à soutenir les efforts de l'Exécutif pour éradiquer l'analphabétisme.
Des entités gouvernementales, des représentants d'organisations de la société civile et des chefs religieux, entre autres invités, ont été témoins de l'événement.
Créée en 2006, la Fondation Arte e Cultura a pour mission de contribuer à l'intégration sociale des enfants, des jeunes et des femmes en situation de vulnérabilité, ainsi qu'à la préservation et à la diffusion des diverses manifestations culturelles, artistiques et historiques du pays. Elle est membre du Réseau angolais de responsabilité sociale et partenaire de l'Institut national de l'enfance (INAC).