Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a remis, le jeudi 25 juillet 2024 à Ouagadougou, des unités mobiles de soins et un important lots d'équipements de la chaîne de froid et de la logistique roulante, destinés aux formations sanitaires.
Le Burkina a adopté l'agenda mondial de la vaccination à l'horizon 2030. Ce qui l'oblige à « ne laisser personne de côté tout au long du cycle de vie ». Dans cette dynamique, le ministère de la Santé et de l'Hygiène publique, à travers la direction de la prévention par les vaccinations, s'est fixé des missions qui consistent à organiser et gérer tout le dispositif logistique d'approvisionnement, de sécurisation et de distribution des stocks de vaccins aux structures déconcentrées.
En plus, il doit apporter un appui technique aux structures déconcentrées dans la mise en oeuvre des activités de vaccination. C'est dans ce sens que le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a remis des cliniques mobiles, des équipements de la chaîne de froid, de bureau et de la logistique roulante au ministère de la Santé et de l'Hygiène publique, le jeudi 25 juillet 2024 à Ouagadougou.
Ce don est composé de 15 cliniques mobiles dotées d'équipements pour de soins spécialisés tels que la mammographie, l'échographie, la coloscopie. Cofinancées par la Banque islamique de développement (BID) et l'Etat burkinabè, les 15 cliniques mobiles ont une valeur de plus de 5 milliards et demi F CFA. Elles sont destinées aux Etablissements publics de santé (EPS) des régions. Ces cliniques mobiles seront déployées vers les villages, les campagnes et certaines zones périphériques des villes.
Cela pour permettre aux populations d'avoir des échographies, de faire des dépistages du cancer du col de l'utérus et du cancer du sein, et de prendre en charge les soins des enfants. « L'objectif, c'est de rapprocher les soins des populations les plus vulnérables. Ce sont des cliniques mobiles qui seront dans toutes les régions du Burkina pour offrir des soins de qualité aux Burkinabè où qu'ils soient », a déclaré, le capitaine Ibrahim Traoré.
L'appel du chef de l'Etat à la population
Quant au deuxième lot de matériels et d'équipements remis par le chef de l'Etat, il est composé de 12 véhicules station -wagon, 11 véhicules Pick-up, 13 véhicules Pick-up réfrigérés, 1900 réfrigérateurs assortis de kits solaires, 110 congélateurs électriques, 14 groupes électrogènes, 11 chambres froides et 835 tablettes.
Estimé à quatorze milliards cent soixante-deux million deux cent quarante-cinq mille cinq cent quatre-vingt-dix (14 162 245 590) FCFA, les équipements de la chaîne de froid, la logistique roulante et les tablettes ont été acquis sous financement de l'Etat et de la Banque mondiale à travers le Projet de Préparation et de riposte au COVID-19 (PPR-COVID-19). « On avait du mal, dans les centres de santé et de promotion sociale, à pouvoir conserver les vaccins.
Les véhicules doivent transporter ces vaccins jusqu'aux réfrigérateurs solaires qui seront disposés dans tous les CSPS du Burkina pour que les vaccins puissent être conservés afin de lutter efficacement contre certaines maladies », s'est réjoui le président du Faso. Le chef de l'Etat a également saisi l'occasion, en cette période de paludisme, pour inviter les populations à plus de responsabilité et à un éveil des consciences. « La lutte contre cette maladie commence par la destruction des gîtes larvaires.
Aujourd'hui, il faut que chacun dans son quartier puisse faire un minimum pour assainir son cadre de vie », a-t-il indiqué. Le ministre de la Santé et de l'Hygiène publique, Lucien Jean Claude Kargougou a traduit toute sa gratitude au président du Faso pour cette décision gouvernementale innovante et de portée assez significative.
« C'est plus de 2000 équipements de froid qui vont venir faire en sorte que les vaccins vont être conservés dans de très bonnes conditions. C'est aussi des véhicules de supervisions d'environ 14 milliards de francs CFA qui ont été investis pour faire en sorte qu'aucune formation sanitaire du Burkina ne manque d'équipements de chaine de froid», a précisé le ministre. Il a invité les populations à utiliser de façon rationnelle ces équipements, les prestataires de santé de s'investir pour que tous les Burkinabè puissent disposer de soins adéquats. Par ailleurs, il a confié que l'ensemble des équipements ont été acquis par le gouvernement avec le soutien de ses partenaires.