La première étape des épreuves écrites du baccalauréat est terminée. Le bilan de l'organisation de cet examen est positif.
Affaire d'État
Les épreuves du baccalauréat se sont déroulées sans incident majeur. Pas de retard au début des épreuves, pas de recours à des sujets de garde, pas de sujets divulgués avant l'heure lors des quatre premiers jours de cet examen. « Nous pouvons dire que l'examen du baccalauréat, session 2024, s'est bien passé. Il n'y a pas eu de fuites de sujet jusqu'ici », déclare le secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le professeur Julien Salava, hier.
La sécurité des sujets d'examen a été extrêmement renforcée. Des forces mixtes, composées d'agents de la Gendarmerie, de la Police nationale et de la Défense nationale, ont escorté les sujets d'examen depuis le conclave jusqu'aux centres d'examen. Elles ont assuré leur sécurisation au niveau des centres d'examen. Des mesures strictes ont également été prises pendant le déballage des sujets avant chaque épreuve. « Il est assisté par des Forces de l'ordre, le chef de centre, des représentants du chef de district, des représentants des surveillants et des représentants des candidats.
Cette étape nous prend un peu de temps, car les sujets sont enveloppés de plusieurs couches de plastique », raconte un chef de centre d'examen à Antananarivo.
Imprudence
L'examen du baccalauréat est devenu une affaire d'État depuis les fuites de sujets de 2019 et de 2023, qui ont perturbé le déroulement de l'examen. Cette année, plusieurs départements ministériels sont impliqués dans son organisation. Et le résultat semble concluant, à quelques détails près. Des candidats fraudeurs ont été pris en flagrant délit et expulsés des salles d'examen. Des sujets sont sortis quelques minutes après le début des épreuves. « Ils ont utilisé un téléphone portable, ont pris en photo le sujet et l'ont envoyé à d'autres personnes qui vont le traiter », avancent des surveillants.
Les téléphones portables ont été confisqués. « Nous avons donné comme instruction que seul le chef de centre et le chef de centre adjoint peuvent utiliser un téléphone portable pendant les épreuves », enchaîne le professeur Julien Salava. Certains enseignants ne sont pas satisfaits de ces mesures. « Pour nous, l'examen n'est pas encore assez sécurisé. De l'imprudence est encore constatée », réagit Mahatoky, président national du syndicat des enseignants Mitafa.