Indignés. Les clients de la Jirama dans le Réseau interconnecté d'Antananarivo (RIA) haussent le ton. Les coupures de courant s'amplifient. « La Jirama a parlé d'un délestage d'une heure par jour, mais cela fait trois fois que le courant est coupé chez nous, depuis ce matin. N'y a-t-il vraiment pas de solution ? », fustige Ihanitrinitiana, une mère de famille, hier.
« Trois coupures d'une heure pendant la journée et trois heures de coupure la nuit. C'est trop ! », assène Heriniaina, un consommateur.
La Jirama a programmé ce délestage tournant entre 9 heures du matin et 17 heures, hier. Mais des coupures sont survenues en dehors de ces plages horaires. Plusieurs quartiers ont été privés d'électricité en début de soirée, hier. L'approvisionnement en eau est perturbé en parallèle. Les insultes envers la Jirama foisonnent, face à ces coupures intempestives et répétitives d'eau et d'électricité.
Le carburant disponible ne suffit pas encore à faire fonctionner les centrales thermiques dans le RIA, à en croire la communication de la Jirama, hier matin. Le problème de transport du fuel lourd depuis Toamasina jusqu'à Antananarivo n'est pas encore résolu. La Jirama a procédé à « un délestage tournant d'une heure, entre 9h00 et 17h00 », hier. « Des coupures planifiées qui ne devraient pas perturber le déroulement de l'examen du baccalauréat », a-t-elle précisé. La Jirama n'a pas précisé jusqu'à quand ce délestage va durer.
Mais elle assure que « les dirigeants de la Jirama sont en contact permanent avec le fournisseur pour accélérer le transport du fioul afin de pouvoir rétablir à la normale la production et la distribution de l'électricité sur le Réseau interconnecté d'Antananarivo. »