Les épreuves pour le compte du Brevet de fin d'études moyennes (Bfem) ont démarré hier, lundi 22 juillet 2024, sur toute l'étendue du territoire sénégalais. 190.896 candidats sont appelés à composer. Le ministre de l'Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy, qui a effectué une visite au niveau de quelques centres d'examen, a tenu à rassurer les Sénégalais.
L'examen du Brevet de fin d'études moyennes (Bfem) a bien démarré hier, lundi 22 juillet 2024, selon le ministre de l'Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy. En visite dans des centres d'examen de Dakar, plus précisément au Collège Serigne Cheikh Anta Mbacké de l'Inspection de l'éducation et de la formation (Ief) de Guédiawaye et de Notre Dame du Cap Vert de l'Ief de Pikine, M. Guirassy a fait savoir que toutes les dispositions prises pour le bon déroulement des épreuves ont été exécutées.
«Nous avons reçu des informations globalement sur toute l'étendue du territoire et aucun incident et aucune difficulté n'est à signaler. Tout se déroule bien pour le moment. Toutes les dispositions ont été prises pour assurer le déroulement de tout le processus», a-t-il fait savoir.
Pour les élèves, l'épreuve de la matinée d'hier qui concerne le Français, les a amenés à traiter un sujet du roman «Vol de nuit» d'Antoine de Saint Exupéry qui parle de sévérité, ainsi qu'un sujet d'actualité concernant les réseaux sociaux avec comme interrogation : s'ils ne constituent pas un danger pour la jeunesse?
Le ministre a tenu aussi à rassurer les élèves sur le bon déroulement des épreuves du Brevet de fin d'études moyennes (Bfem) 2024, tout en leur demandant de garder le calme et la sérénité lors du traitement des épreuves. Il s'est en outre félicité de la digitalisation de l'inscription à la proclamation des résultats. Une démarche qu'il considère comme une innovation et qui va permettre aux Inspections d'académie (Ia) d'être en mesure de suivre tout le processus.
Concernant les élèves en situation de handicap, des mesures spécifiques sont adoptées pour leur permettre de passer l'examen. «Pour les non-voyants, les épreuves ont été traduites, accompagnées de mesures spécifiques», a renseigné le ministre Guirassy.