Les préparatifs des Jeux Olympiques de Paris 2024 suscitent déjà l'enthousiasme et la controverse. Au coeur de l'actualité : les cachets astronomiques des artistes choisis pour la cérémonie d'ouverture. Céline Dion, icône canadienne de la chanson francophone, aurait négocié un cachet de 2 millions d'euros pour sa prestation, soit environ 1,3 milliard de francs CFA.
De son côté, Aya Nakamura, l'artiste française d'origine malienne, la plus écoutée au monde, devrait percevoir 700 000 euros (455 millions de francs CFA) pour sa participation. Cette différence de rémunération fait débat, d'autant plus qu'Aya Nakamura est actuellement la chanteuse francophone la plus populaire à l'international.
La polémique ne s'arrête pas là. Suite aux protestations de certains groupes conservateurs, Aya Nakamura ne reprendra finalement pas les chansons d'Édith Piaf comme initialement prévu. Cette décision ravive le débat sur la représentation de la diversité culturelle française lors de cet événement mondial.
Rappelons que Céline Dion, bien qu'étant une artiste canadienne, a connu un succès phénoménal avec ses albums en français, dont le premier s'est vendu à 10 millions d'exemplaires. Sa présence aux JO de Paris est vue comme un hommage à son impact sur la francophonie mondiale.
Cette controverse met en lumière les défis auxquels font face les organisateurs des Jeux Olympiques pour concilier tradition et modernité, tout en reflétant la richesse culturelle de la France d'aujourd'hui. Le choix des artistes et de leur répertoire pour la cérémonie d'ouverture reste un sujet sensible, mêlant considérations artistiques, culturelles et économiques.