Algérie: Trois candidats retenus pour la présidentielle, dont le chef de l'État Abdelmadjid Tebboune

L'Autorité électorale en Algérie (Anie) a annoncé le 25 juillet 2024 avoir accepté trois candidatures pour l'élection présidentielle anticipée du 7 septembre dont celle du président sortant Abdelmadjid Tebboune. Les deux autres sont celle d'Abdelaali Hassani et de Youssef Aouchiche. Détails.

En Algérie, l'Autorité électorale a annoncé jeudi avoir accepté seulement trois candidatures sur seize pour l'élection présidentielle anticipée du 7 septembre dont celle du président sortant Abdelmadjid Tebboune qui a le plus de chance de l'emporter et qui part favori. Le président Tebboune, 78 ans, avait annoncé le 11 juillet vouloir briguer un deuxième mandat. Il est pour cela appuyé par quatre formations politiques dont le FLN et le parti islamiste al Bina d'Abdelkader Bengrina.

Pour les deux autres dossiers retenus, il s'agit d'Abdelali Hassani, président du principal parti islamiste, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), et de Youssef Aouchiche, chef depuis 2020 du Front des forces socialistes (FFS). Abdelali Hassani, est un ingénieur des travaux publics de 57 ans. Il préside le principal parti islamiste, MSP. Le troisième candidat, Youssef Aouchiche, est un ancien journaliste et député de 41 ans qui dirige depuis 2020, le Front des forces socialistes (FFS), un parti de l'opposition historique ancré en Kabylie. Le FFS a mis fin à un boycott des élections présidentielles qui a duré 25 ans.

%

Cette confirmation de trois candidatures, définitivement retenues pour la présidentielle en Algérie, n'est pas une surprise : les prétendants devaient présenter au moins 600 signatures d'élus de différentes assemblées répartis dans 29 préfectures, ou au minimum 50 000 signatures d'électeurs inscrits avec au moins 1 200 signatures par préfecture.

Les deux seules femmes candidates, l'avocate Zobeida Assoul, avocate du Hirak, et Saïda Nezgha, qui dirige l'une des grandes organisations patronales, ont été rejetées. Cette dernière a annoncé qu'elle tentera un recours devant la Cour constitutionnelle. « Je ne crains personne, j'arracherai mes droits par la force de la loi », a-t-elle déclaré.

Selon l'Anie, elles n'ont pas recueilli le nombre de parrainages nécessaires.

Une fois les recours épuisés, la campagne électorale débutera le 15 août pour se terminer trois jours avant le scrutin prévu le 7 septembre.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.