Madagascar: Un incident sans conséquence grave

Les actes de sabotage qui ont désorganisé, l'espace de quelques heures, le réseau de la SNCF ont montré qu'un événement aussi sécurisé que ces Jeux Olympiques 2024 n'était pas à l'abri d'un imprévu.

Les spécialistes français avaient envisagé toutes les hypothèses et avaient pris toutes les dispositions pour y parer, mais c'est dans un créneau peu susceptible d'être mis à mal que l'incident a eu lieu. Les conséquences n'ont pas été dramatiques, mais elles ont un retentissement international.

Un incident sans conséquence grave

Les services spécialisés français ont longuement préparé leurs plans de sécurisation de ces Jeux Olympiques. Ils ont étudié tous les risques qui pouvaient surgir. Ils ont pensé aux attentats terroristes menées avec des moyens sophistiqués ou des opérations menées par des individus prêts à mourir en faisant de nombreuses victimes. Ils ont étudié la possibilité du lancement de cyber-attaques destinées à désorganiser les réseaux informatiques du pays.

Ils ont mis en place des unités de police et de gendarmerie assurant le contrôle de toutes les voies d'accès des sites de la capitale. Les autorités pouvaient assurer que la situation était presque entièrement sous contrôle, mais elles ont quand même pris la précaution de dire que le risque zéro n'existait pas. Ce qui est arrivé hier matin faisait partie de cet imprévu qui surgit sans crier gare

Des individus ont réussi à saboter les infrastructures de la SNCF, paralysant le trafic ferroviaire et empêchant 800 000 voyageurs de se rendre à leur destination finale. Le personnel de la SNCF a pu procéder aux réparations nécessaires, mais les usagers ont subi de nombreux désagréments.

Une enquête approfondie va être menée pour déterminer les causes exactes de cet incident et le « modus operandi » de ses auteurs qui vont être traqués. Les leçons vont être tirées et tout va être fait pour que cela ne se reproduise plus.

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