Une femme de 62 ans a été victime d'un viol alors qu'elle cherchait quelqu'un qui pourrait acheter ses chiots, dans la commune d'Ambohijanaka. Un jeune suspect a été incarcéré.
Ses déplacements, le samedi 20 juillet, se sont transformés en cauchemar pour une dame, âgée de 62 ans, dans le fokontany de Soaranokely, de la commune d'Ambohijanaka. Elle a été agressée sexuellement par un jeune homme de 25 ans. Le principal suspect, dont le profil correspond parfaitement au signalement de la victime, a été envoyé derrière les barreaux, à la maison centrale d'Antanimora.
La mère de famille vendait ses chiots. Elle parcourait le village pour trouver un acheteur quand elle a été accostée par l'individu qui ne lui était pas familier. Selon son récit enregistré lors de son audition par la Gendarmerie nationale, le jeune homme lui a expliqué qu'il connaît quelqu'un qui pourrait acheter ses petits chiens.
Il l'a alors persuadée de le suivre. Elle a cru qu'il allait vraiment l'emmener à un client. Elle était loin d'imaginer ce qui l'attendait. En cours de route, son accompagnateur l'a tout à coup obligée à se déshabiller.
Il a été impossible à la victime, sous l'effet d'une peur intense et d'un sentiment d'irréalité, de s'armer du moindre courage pour résister à son bourreau. Elle est restée figée. Le pervers en a profité pour la violer.
Dépouillée
Après son forfait salace, il l'a dépouillée de son argent, six mille ariary, et de son téléphone. Puis, il a pris la poudre d'escampette. Dans les minutes suivantes, des passants ont entendu la voix d'une femme qui gémissait à proximité de la route. La surprise a été totale dès qu'ils sont tombés sur la femme nue, totalement épuisée.
Elle leur a raconté ce qui venait de lui arriver. Le fokonolona s'est tout de suite mis à la recherche de son agresseur qui a été trahi par son chapeau qu'il a oublié sur les lieux du crime. Il a été vite capturé à Ambohimiadana, dans la commune de Bongatsara. Il était en état d'ébriété au moment de son arrestation. L'argent et le portable de la victime ont été trouvés en sa possession.
Malgré toutes ces preuves et surtout le rapport de l'examen médical sur la victime, l'auteur présumé a nié les faits qui lui sont reprochés. Au terme de sa garde à vue, à la brigade d'Andoharanofotsy, il a été présenté au parquet et écroué, mercredi.