Le président de la Commission des Droits de l'Homme du Cameroun (CDHC), Pr James MOUANGUE KOBILA s'est rendu ce vendredi, 26 juillet 2024 au stand de la CDHC au Salon de l'action gouvernementale (SAGO).
Il y a été accueilli par des applaudissements par le Commissaire Lamine SEINI BOUKAR, le personnel venu visiter et les équipes animatrices du stand au SAGO. Tout sourire, il va s'entretenir avec le Commissaire. Juste après cette phase, il va s'adresser au chef de l'Unité de promotion en lui demandant la nature des requêtes enregistrées.
Pauline Bilana va passer la parole à Apsatou LABARANG, cadre à l'Unité de protection des Droits de l'Homme. Cette animatrice de la clinique juridique va exposer l'un des deux cas de la journée au président de la CDHC qui a proposé comme solution : la conciliation. Reprenant la parole, le chef de l'Unité de promotion va faire le point de la participation de la CDHC au SAGO en insistant sur les statistiques qui grimpent tous les jours, avec la technique du porte-à-porte et la distribution des outils de sensibilisation.
Après ce bref entretien, le Pr James MOUANGUE KOBILA va prendre connaissance des outils de sensibilisation exposés. Au cours de cet exercice, profitant de sa présence dans le stand, des visiteurs vont émettre le souhait de lui poser quelques questions et ainsi sera engagé un jeu de questions/réponses. « Qu'est-ce que la Commission fait pour la libération des prisonniers politiques ? ». A cette question, le président de la CDHC, par ailleurs agrégé de Droit public va répondre : « Il n'y a pas de prisonnier politique au Cameroun. Vous avez tendance à confondre. Une personne qui est accusée d'outrage à l'Etat par exemple ne sera pas considérée comme un prisonnier politique », explique-t-il.
Sur l'indépendance de la CDHC, il va convoquer l'accréditation au Statut A. Toutes les autres questions posées ont eu des réponses satisfaisantes. Avant de prendre congé, le président de la CDHC va signer le registre de présence en précisant que toute l'équipe a été FORMIDABLE.