Le Chef de l’État nigérien, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a reçu, ce jeudi 25 juillet 2024 à son cabinet, la vice-secrétaire générale des Nations Unies, Mme Amina Mohamed en visite de travail au Niger. Rapporte Anp
Selon cette source, À sa sortie d’audience, la diplomate onusienne a précisé les deux objectifs principaux de sa visite.« Tout d’abord, elle vise à affronter les questions des différentes crises auxquelles la région est confrontée, qu’elles soient sécuritaires, humanitaires, politiques ou liées au changement climatique, et également à garantir une continuité des investissements pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD) au profit de la population du Niger », a-t-elle poursuivi tout en se disant « très satisfaite de cette visite qui nous a permis de bien comprendre les priorités du Gouvernement ainsi que sa vision pour le Niger ».
Lors de cette visite, a-t-elle annoncé, « on a pu rencontrer la communauté internationale, les groupements de femmes, les chefs traditionnels et on a compris qu’il y a une volonté de continuer à avoir un dialogue, au renforcement et au rétablissement de la relation avec les nations unies ».
Selon la Vice - Secrétaire des Nations Unies, « il y a beaucoup d’attentes de la communauté internationale pour un retour à l’ordre démocratique, mais on comprend aussi que le pays a fait son choix et a compris quel est son chemin ».
De notre côté, a-t-elle poursuivi, « nous voulons juste nous assurer qu’il continue à être un investissement et un accompagnement pour le peuple nigérien ».
La Vice -Secrétaire générale, note-t-on, est en visite en Afrique de l’Ouest dans le cadre d’un effort plus large pour s’engager au niveau national à accompagner l’accélération et la mise en œuvre des Objectifs de développement durable. Notons que cette audience s’est déroulée en présence du Premier ministre, du ministre en charge des affaires étrangères, du Directeur de cabinet Adjoint du Président, ainsi que du conseiller chargé des questions diplomatiques.
« Les autorités militaires au Niger ont réprimé l’opposition, les médias et la dissidence pacifique depuis qu’elles ont pris le pouvoir lors d’un coup d’État mené il y a un an », ont déclaré samedi, Amnesty International, Human Rights Watch et la Fédération internationale pour les droits humains (Fidh).
Ces Ong ajoutent que les autorités militaires «ont arrêté arbitrairement l’ancien président Mohamed Bazoum, au moins 30 responsables du gouvernement renversé et personnes proches du président destitué, ainsi que plusieurs journalistes. Elles ont rejeté tout examen de leurs dépenses militaires, en dépit de leurs déclarations en faveur de la lutte contre la corruption. »