Afrique: Revue de presse de l'Afrique Francophone du 29 Juillet 2924

Revue de presse
29 Juillet 2024

Centrafrique :  Droits de l'Homme - Le ministère de la défense dément toute responsabilité dans la mise en scène de corps décapités

En Centrafrique, le ministère de la défense dément toute responsabilité dans la mise en scène macabre qui circule depuis le début de la semaine sur les réseaux sociaux : la photo de deux hommes décapités. Les autorités reconnaissent que le chef de guerre José Befio a été tué avec un autre coupeur de route lors des affrontements, mais elles affirment ne pas avoir d'information sur ce qu'il est advenu de leurs corps et ne pas pouvoir identifier ceux qui apparaissent sur la photo. Deux corps suppliciés en position assise, dos au mur, leurs têtes coupées posées entre leurs mains. L'image a aussitôt rappelé à Enrica Picco, de l'International Crisis Group, que la violence extrême du début de la guerre civile entre les séléka et les anti-balaka, il y a 10 ans, n'avait jamais cessé. José Befio, fut lui-même instigateur à l'époque de nombreuses exactions contre la population en Centrafrique, notamment peule. Au début des années 2020, il aide les forces du président Faustin-Archange Touadera à repousser l'offensive de la coalition rebelle CPC sur Bangui. Son intégration ensuite dans l'armée ne lui ayant pas semblé suffisamment profitable, il redevient chef rebelle. (Source :  Rfi)

 Sénégal : Pêche illicite en 2O23 - Des amendes prononcées ont permis de verser dans les caisses   103 millions de francs Cfa (Communiqué)

Pour une gouvernance transparente, le Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, à travers la Direction de la Protection et de la Surveillance des Pêches (DPSP), a pris l'initiative, de désormais porter à l'attention du public les chiffres concernant le nombre de navires de pêche arraisonnés et le montant des amendes qui seront versées au Trésor public. Ainsi, de janvier à juillet 2024, 24 navires de pêche ont été arraisonnés pour diverses infractions, notamment pour pêche en zone interdite, transbordement illégal de produits de pêche, pêche sans autorisation, non détention de licence de pêche à bord et pêche et détention d'espèces immatures. Conformément aux dispositions de la Loi 2015-18 du 13 juillet 2015 portant Code de la pêche maritime au Sénégal, le montant des amendes prévues est compris entre 400.000.000 et 599.000.000 de francs Cfa. Des mesures strictes, conformes à la réglementation en vigueur, sont prises à l'encontre des contrevenants, afin d'assurer la durabilité des ressources halieutiques. Aussi, pour ce qui est des amendes prononcées, en 2023, un montant de 103.000.000 de francs Cfa a été versé dans les caisses du Trésor public. (Source : adakar.com)

 Gabon :  Prochaine présidentielle - Les appels à la candidature du chef de la transition Oligui Nguema se multiplient

Au Gabon, 11 mois après le coup d'État du 30 août dernier, les appels à la candidature du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema commencent à fuser de partout. Le tombeur d'Ali Bongo ne dit pas oui, mais il ne refuse pas non plus. Très actif sur le terrain, Oligui Nguema laisse penser qu'il sera candidat à l'élection présidentielle prévue en août 2025 pour mettre fin à la transition actuelle. La charte de la transition qui régit le Gabon autorise Brice Oligui Nguema à être candidat, ce qui est impossible en revanche pour tous les autres dirigeants de la transition. Samedi, c'est le vice-Premier ministre, Alexandre Barro Chambrier qui a annoncé lors d'un meeting qu'il ne sera pas candidat et soutiendra Oligui Nguema s'il se présente. Devant les cadres et militants de son parti, le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), réunis dans une salle, Alexandre Barro Chambrier a délivré un message clair : « Si le président Brice Clotaire Oligui Nguema est candidat, alors notre parti, toutes les forces autour de nous, soutiendrons cette candidature et nous ne présenterons pas de candidat ». ( Source : Rfi)

 Côte d'Ivoire :  JO Paris 2024-Escrime - l'Ivoirienne Isabel Maxine Esteban éliminée

La Côte d'Ivoire a fait son entrée dans la compétition du mauvais pied, ce dimanche 28 juillet 2024. Pour ses débuts au tournoi olympique, l'escrimeuse ivoirienne Isabel Maxine Esteban s'est inclinée 7-15 face à la française Pauline Ranvier lors des 16es de finale de l'épreuve de fleuret individuel féminin. Une défaite synonyme de fin de compétition. Largement menée à la pause avec un score de 4-13, elle a failli créer la surprise en revenant à trois points dans ce duel en moins d'une minute. Malheureusement, elle est tombée sur une adversaire plus aguerrie. La française est vice-championne olympique en titre. En attendant l'entrée en lice ce lundi 29 juillet de Jérémy Fafa Keryhuel (escrime) et Zoulehia Abzetta Dabonné, l'espoir d'une médaille vient de s'envoler pour la Côte d'Ivoire. (Source : abidjan.net)

 Mali : Fiscalité - 5% de la population paie 95% des impôts, selon la direction générale des impôts

Au Mali, les impôts représentent 54,57% des recettes budgétaires pour l'année 2024 soit un montant de 1260 milliards de Fcfa. Pourtant, le pays reste confronté à un problème d'élargissement de l'assiette fiscale dans la mesure où 5% de la population paie 95% des impôts, selon la direction générale des impôts. Le Mali est un pays confronté à la mobilisation des ressources intérieures qui peuvent améliorer le financement des dépenses publiques en cette période de rareté des ressources budgétaires. Surtout qu'il n'y a pas assez de grandes entreprises industrielles. Pour faire face à ses dépenses publiques, le pays, qui a un budget chroniquement déficitaire, est obligé de se tourner vers le marché de l'emprunt avec des taux très élevés afin de financer son déficit budgétaire, qui se chiffre à 600 milliards en cette année 2024, à travers des émissions de bons de trésor public.  Afin de renverser la tendance, le Mali doit s'appuyer sur la mobilisation des ressources internes et les impôts constituent à ce titre un levier important sur lequel l'Etat peut s'appuyer.  (Source : abamako.com)

Niger : Dosso - 216 boules de chanvre indien saisies  

La patrouille mixte départementale de Boboye, dans la région de Dosso, a saisi, le vendredi 26 juillet 2024 aux environs de 17 heures, dans la forêt de Fataloulou, auprès de deux individus à bord de deux motos KASEA, 216 boules de chanvre indien camouflées dans 8 sacs, d'une valeur de 13 millions de francs CFA. Malheureusement, les trafiquants ont pu s'échapper, abandonnant leurs motos et leur chargement. Le 18 juillet dernier, apprend-on, la même patrouille a saisi dans la brousse de Fabidji, à 30 km au sud de Margou, 34.000 comprimés de dézapan, 34 boules de chanvre indien et une moto Kasea. Le ministre de la santé publique, de la population et des affaires sociales, en mission dans la région de Dosso, est allé le samedi 27 juillet constater de visu cette prouesse de la patrouille mixte de Boboye et les féliciter de vives voix.   (Source :Anp)

 Togo : Lomé -L 'Association Africaine de l'Eau et de l'Assainissement en conclave  

La capitale togolaise s'apprête à accueillir un conclave des acteurs du secteur de l'eau et de l'assainissement en Afrique. Du 29 juillet au 1er août 2024, la ville sera le théâtre des 93èmes assises du Conseil Stratégique et Technologique (CST) de l'Association Africaine de l'Eau et de l'Assainissement (AAEA), sous le thème « Résilience des sociétés d'eau et d'assainissement en Afrique face aux changements climatiques ».Ces assises de Lomé permettront également à l'AAEA de dévoiler un nouvel agenda organisationnel, incluant trois jours de travaux du CST et une journée consacrée aux réunions du Comité de Direction et de l'Assemblée Générale, accompagnées de visites de terrain. Ces visites seront réparties en deux groupes : l'un axé sur l'eau potable et le changement climatique, et l'autre sur l'assainissement et le changement climatique.  (Source :  alome.com)

 Guinée : Jeux de Paris 2024- Voici « pourquoi » le Général Doumbouya n'a pas répondu à l'invitation de Macron

Le Général Mamadi Doumbouya ne sera présent ce vendredi 26 juillet 2024 à l'ouverture officielle des Jeux Olympiques de Paris 2024. Pourtant, le dirigeant guinéen était « doublement » invité à ce rendez-vous sportif planétaire pour assister au coup d'envoi qui rassemble plus d'une centaine de dirigeants du monde. D'abord par son homologue Emmanuel Macron, ensuite le président des JO. Pourquoi n'a-t-il pas répondu à cette « double » invitation ? Le Porte-parole de la Présidence a levé un coin du voile. «Il n'y a pas très longtemps, des informations ont fuité en disant que le chef de l'Etat serait parti aux JO de Paris. Ces informations ont été relayées partout. Quand on est en train de travailler, il y en a également qui sont en train de le faire mais dans leur propre intérêt. La machine a été aussitôt mise en branle pour que, si cette visite devait avoir lieu, elle soit entachée de beaucoup de bruit. Malheureusement pour eux, le Chef de l'Etat est tranquillement assis dans son palais, en train de travailler. Il n'a été mêlé à cette phase même si, partir aux jeux olympiques, était une opportunité…mais il y a des préparations dans ce sens-là », a révélé le Général Amara Camara. A noter que le Président de la Transition sera représenté à la cérémonie officielle par son Premier ministre Bah Oury, qui conduit la délégation guinéen (Source : africaguinee.com)

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