Noël Tadegnon, en tant que formateur, anime l'espace médias à la Station Afrique de L'Île Saint-Denis. Auprès d'une quinzaine de journalistes venus de treize pays africains, de Djibouti et Madagascar, avec son équipe pédagogique du projet éphémère créé par Canal France international depuis la Station Afrique, il forme et couvre les Jeux olympiques (JO) Paris 2024
Au demeurant, Noël Tadegnon s'est installé dans l'espace de L'Île Saint-Denis dans le cadre du projet mené par Canal France international, qui s'est associé aux initiateurs de la Station Afrique pour permettre aux journalistes d'être au contact de l'Afrique et de porter leur regard sur tout ce qui se passe dans le cadre de ces JO. « Pour nous, c'est quand même bien qu'on soit là puisqu'on voit des Africains qui sont là eux-aussi », a--t-il confié.
Et d'expliquer : « En fait, notre base est ici à la Station Afrique auprès des stands-pays. Mais nous allons sur le terrain pour couvrir les compétitions. Au-delà de cette couverture, nous portons également un regard, celui d'Africain, sur ce que font les Africains durant le déroulement des Jeux. De surcroît, nous nous intéressons à la diaspora africaine en France. Ce sont nos compatriotes référencés comme étant des contributeurs qui, on le sait, contribuent au développement de l'Afrique ».
À propos des JO, il s'est émerveillé après la cérémonie d'ouverture du 26 juillet, à Paris. « Pour moi qui avais déjà couvert trois Jeux Olympiques, j'avoue que c'est du jamais vu ! Ce que la France a proposé au monde, c'est magnifique ! Je pense qu'il est bon de vivre ce genre de moment ; c'est bien d'avoir proposé au monde entier ce qu'ils ont fait. Après avoir vécu cet émerveillement en vrai, je peux affirmer qu'à partir et à travers le sport, tout est possible », a déclaré Noël Tadegnon.
Il se met à rêver pour les JO de la jeunesse au Sénégal 2026, saluant la mise en place des échanges entre comités olympiques du Sénégal et de la France. Noël Tadegnon estime que c'est là un facteur d'espoir pour établir une passerelle de transfert de compétences. Il salue la présence en France des membres du comité d'organisation des JO de la jeunesse du Sénégal. À son avis, cette démarche entre les deux pays constitue une belle image à donner à voir au monde. Elle exprime l'exigence de devoir être capables de pouvoir travailler ensemble afin de permettre, surtout à la jeunesse, de bénéficier des fruits des efforts réalisés par les anciens.
« Soyons capables de nous donner la main au point de nous appuyer les uns sur les autres afin qu'on puisse évoluer ensemble », a-t-il lancé.
