Le parcours olympique du pongiste congolais s'arrête dès les 32es de finale après une honorable défaite face au Suédois Kallberg (3-11, 13-11, 4-11, 6-11, 14-12, 11-6 et 9-11).
Pour son entrée en lice, le 28 juillet, le Congolais Saheed Idowu, 117e mondial, héritait d'un gros morceau avec le Suédois Anton Kallberg, 25e mondial. Dans un Paris Sud Arena enjouée, il a su, après avoir perdu le premier set (7-11), égaliser à un set partout (13-11).
Dominé techniquement, le Brazzavillois de 34 ans a souffert, à l'image des troisième et quatrième sets, trop facilement remportés par Kallberg. Pour son deuxième match olympique, douze ans après celui disputé et perdu à Londres face à l'Egyptien (4-3), Idowu a répondu au mental, sous le regard attentif de la délégation congolaise, emmenée par le président du Comité olympique congolais, Raymond Ibata.
Dans le 5e set, il a pu compter sur le soutien grandissant du public du Hall 4 du Paris Sud Arena (palais de expositions de la Porte de Versailles), qui a pris fait et cause pour le valeureux pongiste. Survolté, Idowu arrache le set du 3-2 sur le score de 14-12, avant d'égaliser à 3 sets partout avec une manche totalement maîtrisée (11-6).
C'est finalement à la belle que s'est joué le sort du match. Moins précis, malgré la puissance du soutien populaire, Idowu s'incline 11-9 et quitte la compétition avec la tête haute. Le Congolais a versé quelques larmes avant de quitter le terrain sous les hourras du public français qui a scandé son prénom jusqu'à sa sortie. « Je ne m'attendais pas à recevoir autant d'amour, ce sont mes deuxièmes Jeux olympiques, mais je peux déjà dire que ce sont les plus beaux que j'ai vécus dans ma carrière », a-t-il témoigné à l'issue du match.