Luanda — Cent 77 mille jeunes, âgés de 12 à 18 ans, ont bénéficié du Projet d'autonomisation de la jeune fille et d'apprentissage pour tous (PATII), a informé la vice-présidente de la République, Esperança da Costa.
La gouvernante a présenté ces données dans une interview exclusive à l'Angop, à l'occasion de la Journée de la Femme Africaine, qui se célèbre chaque 31 juillet. Esperança da Costa a également évoqué le travail des commissions multisectorielles et des conseils nationaux coordonnés par son bureau, en tant qu'assistante du titulaire du pouvoir exécutif, près de deux ans après le début de son mandat.
Elle a dit que l'autonomisation des jeunes filles et la promotion de la formation des jeunes, afin de leur fournir un haut niveau de connaissances et de compétences pour une plus grande et meilleure insertion sur le marché du travail, est l'un des axes de l'Exécutif, et le PAT II répond à ce défi.
Globalement, la vice-présidente a expliqué que le projet vise à bénéficier à 900.000 jeunes à travers l'attribution de bourses et de transferts monétaires, pour répondre à leurs différents besoins, principalement ceux liés à la santé sexuelle et reproductive.
Elle a précisé que l'objectif est de mettre fin à l'abandon scolaire des jeunes filles en raison de grossesses précoces. Esperança da Costa a expliqué que le projet, qui a débuté en 2022, suit désormais son cours normal après avoir éliminé certaines contraintes au début, soulignant le succès le plus récent enregistré dans la province de Bengo où neuf mille sur les 11 mille sélectionnés, ont déjà commencé à bénéficier du programme.
Au cours de l'entretien, la vice-présidente de la République a également évoqué le travail réalisé par le Conseil national de planification de l'aviation et du trafic, indiquant que, malgré la réduction des cas, la situation continue d'être préoccupante, car les résultats sont toujours désastreux, avec de nombreuses victimes humaines impliquées.
C'est pourquoi elle a annoncé pour la mi-août la tenue d'un forum international sur le sujet, avec la participation de plusieurs pays, afin de promouvoir une plus grande interaction avec la société pour rechercher les meilleures solutions et recueillir l'expérience d'autres pays sur les meilleures pratiques pour combattre ce mal.
Le problème de l'approvisionnement en eau et de la gestion des bassins fluviaux, la mise en oeuvre de stratégies de promotion de la biodiversité et de lutte contre le changement climatique étaient également au menu de cette conversation avec Esperanca da Costa.
D'autres questions qui imprègnent les fonctions du Vice-président de la République sont la formation du personnel, la lutte contre le VIH/SIDA et la sauvegarde du patrimoine culturel, questions dont les résultats ont également été abordés dans cette interview que l'ANGOP prévoit de publier intégralement dans le les jours à venir.
