Ile Maurice: Il menace de tuer son enfant de 2 mois

Les faits se sont produits le mercredi 24 juillet. Une grand-mère se rend alors à Wellington Street, Rose-Hill, pour déposer son petit-fils âgé de 2 mois chez sa nounou. C'est alors qu'elle a été attaquée par un jeune homme de 18 ans, résidant à Batterie-Cassée.

Celui-ci était en possession d'un long couteau. L'adolescent, qui est en couple avec la fille de la dame et qui est aussi le père de l'enfant, a lancé : «Si to pa donn piti, mo pou touy twa.» Craignant pour sa vie, elle lui a remis l'enfant ainsi que tous ses effets personnels. Le jeune homme a ensuite menacé : «Aster mo pou al touy ti baba-la», avant de quitter les lieux.

Détention provisoire

La grand-mère a dans la foulée contacté la police de Rose-Hill. Celle-ci a arrêté le père de l'enfant, et l'a conduit au poste, avec le bébé. L'enfant a ensuite été remis à sa mère. Le père a été présenté devant la cour de district de Rose-Hill le 24 juillet pour tentative de meurtre sur un enfant de 2 mois. Il a été placé en détention provisoire dans une cellule.

La grand-mère du petit, encore traumatisée, raconte. «Il est sorti de nulle part le jour de l'incident. Il avait de l'herbe partout sur lui, était sale, comme s'il s'était perdu en forêt pendant des jours. Je me suis sentie impuissante, craignant qu'il ne blesse l'enfant. J'ai préféré le lui remettre. Plusieurs fourgons de police se sont rendus sur place et, heureusement, ils ont pu le maîtriser à temps. Cela n'a pas été facile car il était sous l'effet de quelque drogue chimique en plus d'être armé.»

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Elle nous raconte que sa fille ne voulait plus le voir et qu'il a toujours été une source d'ennui pour la famille depuis qu'il est venu vivre chez elle. «Au début, il était calme. Ce n'est que plus tard que nous avons découvert qu'il se droguait et causait beaucoup de problèmes à Batterie-Cassée, où il habitait. Il a commencé à frapper ma fille, même enceinte. Elle était victime de violence domestique. Moi-même, il ne me respectait pas ; il me menaçait et brisait tout dans la maison. Notre vie était devenue un enfer. Mon époux et moi ne pouvions plus vivre sous le même toit que lui. Même nos voisins ont exprimé leur mécontentement à l'idée qu'il continue à vivre ici.»

Sa fille entame des démarches pour obtenir un «protection order» contre le suspect.

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