En marge de la 46e session du Comité du patrimoine mondiale de l'UNESCO à New Delhi, le ministre d'Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, a rencontré plusieurs personnalités, samedi 27 juillet 2024. Il s'agit successivement du Sous-directeur général de l'UNESCO, Ernesto Ottone, du directeur exécutif du Fonds du patrimoine mondial pour l'Afrique, Dr Albino Jopela et des ambassadeurs délégués permanents auprès de l'UNESCO dont Rinat Alyautdinov de la Fédération de Russie et Mohammad Yosof Alaidaroos du Royaume d'Arabie saoudite.
Le ministre d'Etat, ministre en charge de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo, a mis à profit son séjour à New Delhi en Inde pour redynamiser la coopération culturelle du Burkina Faso avec le reste du monde. Parmi les délégations rencontrées, samedi 27 juillet 2024, en marge de la 46e session du Comité du patrimoine mondiale de l'UNESCO, on peut citer celles de la Belgique, de l'Arabie saoudite, de la Russie ainsi que des hauts responsables tels que le sous-directeur général de l'UNESCO pour la culture, le directeur du Fonds pour le patrimoine africain.
Selon le ministre d'Etat, Jean Emmanuel Ouédraogo, les instances du Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO sont de belles occasions pour faire de la diplomatie culturelle. « Nous repartons de New Delhi très satisfaits de l'inscription de la Cour royale de Tiébélé mais aussi des échanges fructueux que nous avons eus avec les différentes délégations que ce soit au niveau bilatéral ou multilatéral », a-t-il fait savoir.
A l'écouter, la coopération culturelle, le développement de la culture et ses défis, les projets et programmes culturels à même de booster l'industrie culturelle et créative au Burkina Faso étaient au menu des rencontres. A cela, il a ajouté la promotion et la préservation du riche et diversifié patrimoine culturel burkinabè.
« Rapprocher les peuples »
De son avis ces échanges augurent des lendemains meilleurs pour le secteur de la culture. « Avec le Royaume d'Arabie saoudite, nous avons convenu de créer un cadre formel pour inscrire des projets, une sorte de feuille de route pour suivre et renforcer la coopération dans le domaine culturel et artistique », a détaillé le ministre d'Etat. Pour l'ambassadeur de la Fédération de Russie, plus de 2 000 sites sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial et l'Afrique ne compte que seulement 12% de sites sur cette liste alors que le continent regorge de sites et monuments qui pourraient figurer parmi les biens de l'humanité.
La Russie et le Burkina Faso entretiennent « d'excellentes relations » de coopération, selon le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo, sur le plan diplomatique et il compte oeuvrer à les élargir au domaine de la culture. « La culture est un facteur de rapprochement des peuples. Nous allons mettre la dynamique de raffermissement des relations entre Moscou et Ouagadougou au service du développement culturel du Burkina Faso », a indiqué le ministre Ouédraogo.
La Belgique et le Burkina Faso travaillent en étroite collaboration sur des projets culturels. « D'ailleurs le dossier d'inscription du Palais royal de Tiébélé a bénéficié du soutien de la Belgique qui connaissait déjà très bien le site. Au cours des échanges, nous avons tenu à exprimer à la délégation Belge toute notre gratitude et la volonté de continuer dans cette lancée », a-t-il confié. S'agissant de la rencontre avec le sous-DG de l'UNESCO, Ernesto Ottone, elle a permis, selon Jean Emmanuel Ouédraogo, d'évoquer certains des projets à envisager pour le Burkina. La directrice générale du Centre international d'études pour
la conservation et la restauration des biens culturels (ICCROM), Aruna Francesca Maria Gujral, ainsi que des délégations de la Chine, de la Turquie se sont entretenus avec le ministre d'Etat burkinabè.