Port-Soudan — La Commission nationale pour les crimes de guerre et les violations des forces rebelles de soutien rapide (CNCV/ FSR) a annoncé la rédaction du nombre de (12400) cas contre la milice rebelle.
Le chef de la CNCV/FSR, M° Yasir Bukhari a expliqué dimanche sur la plateforme médiatique du ministère de la Culture et de l'Information que les cas concernaient des dirigeants et des membres de la milice rebelle (FSR) accusés de violations comprenant des meurtres, des déplacements, des pillages et râpé.
Il s'agissait également de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité commis au Darfour et dans les États d'Al-Jazira et de Khartoum.
Bukhari a souligné que les violations comprenaient le recrutement de plus de six milles enfants et que la milice avait libéré plus de dix-neuf milles prisonniers. Il a déclaré que la CNCV/FSR avait enregistré les cas, interrogé les victimes et les témoins et émis des mandats d'arrêt, dont certains ont été exécutés ; Les autres prévenus sont déclarés fugitifs conformément au Code de procédure pénale.
Il a indiqué que la CNCV/FSR avait déposé un certain nombre de dossiers devant les tribunaux, y compris des accusés et des collaborateurs de la milice, et que des décisions judiciaires avaient été rendues dans environ 80 affaires pénales, certaines avec condamnation et d'autres avec acquittement.
Bukhari a indiqué que la CNCV/FSR avait soumis, lors de sa participation aux réunions de la 56ème session du Conseil des droits de l'homme à Genève, un rapport détaillé sur toutes les violations commises par la milice depuis le 15 avril 2023, qui traitait de l'arrestation, de la détention et de la publication prises par la commission, soulignant que le rapport de la CNCV/FSR a été publié sur le site Internet du Conseil des droits de l'homme et qu'une copie en a été remise au président du Conseil.
M. Bukhari a souligné l'engagement du comité envers le principe du procès équitable, la capacité du système judiciaire soudanais à mettre en oeuvre la justice, et que l'accusé a le droit de se défendre et de faire appel dans toutes les mesures judiciaires.
Il a souligné que la CNCV/FSR a demandé un soutien technique dans toutes les enquêtes et consultations afin d'établir un fonds international pour indemniser les personnes touchées. Il a réaffirmé l'indépendance du travail de la CNCV/FSR et que son autorité est la primauté du droit. M. Yasir Bukhari a affirmé l'engagement de la commission à accélérer son travail pour traduire tous les auteurs en justice afin qu'ils n'échappent pas à leur punition.