L'arrestation de l'activiste des réseaux sociaux Junior Ngombe au Cameroun a suscité une vive réaction de l'ancien Président du Barreau, Maître Akere Muna. Ce dernier a qualifié cet acte de « trop c'est trop », mettant en lumière les préoccupations croissantes concernant la liberté d'expression dans le pays.
Selon Muna, Ngombe aurait été « enlevé » et conduit au siège de la Gendarmerie (SED). L'activiste, connu pour son militantisme en faveur de l'inscription et de la participation des électeurs, exprimait ses inquiétudes et frustrations conformément aux droits garantis par la constitution camerounaise.
L'expert de Transparency International a souligné le patriotisme de Ngombe, qui a choisi de rester au Cameroun malgré les défis. Il a déploré que cet engagement soit « récompensé » par une arrestation, notant que Ngombe se trouve maintenant dans une situation précaire dans son propre pays.
Maître Muna a également critiqué ce qu'il perçoit comme une protection inégale de la part du gouvernement. Il a affirmé que les individus impliqués dans le scandale Glencore semblent bénéficier d'une meilleure protection que les citoyens exprimant des préoccupations légitimes.
Cette affaire soulève des questions importantes sur l'état de la démocratie et des droits de l'homme au Cameroun. De nombreuses voix, incluant l'opposition et des organisations de la société civile, se sont jointes à l'appel pour la libération immédiate de Junior Ngombe.
L'arrestation de Ngombe met en lumière les tensions persistantes entre le gouvernement camerounais et les activistes des droits civiques. Elle souligne également l'importance croissante des réseaux sociaux comme plateforme d'expression politique et de mobilisation citoyenne dans le pays.