Faisant l'économie de la baisse de prix des denrées de première nécessité, le ministre de l'Industrie et du commerce, Serigne Gueye Diop, trouve la mesure salutaire, non sans rappeler que cette mesure était une promesse de campagne du Président de la République. Bien que n'ayant pas été prévu dans le budget 2024, l'actuel régime a fait un coup de force, en jouant sur son matelas à ressorts pour alléger la souffrance des Sénégalais à hauteur de 53,7 milliards de francs CFA.
Un mois après l'effectivité de cette mesure, « il revient des profondeurs une grande satisfaction des populations », a dit le ministre de l'Industrie et du commerce Serigne Gueye Diop hier, dimanche, 28 juillet 2024, dans l'émission hebdomadaire Jury du dimanche (JDD).
Dans la même perspective, il affirmera que des discussions sont engagées avec des partenaires indiens pour voir dans quelle mesure il conviendra de faire baisser encore le prix du riz. Dans la logique de persuader, il dira qu'un appel d'offre international est en cours, notamment pour le riz, aux fins d'un impact réel sur le produit de base.
1 million 200 mille tonnes de riz importées par an
Partant du postulat que le Sénégal importe 1 million 200 mille tonnes par an, le ministre pense qu'avec un volume, il est bien possible de baisser jusqu'à 50 FCFA le prix au kilogramme. Toutefois, il tient à rassurer les importateurs sénégalais qui, en définitive, pourront tirer leur épingle du jeu. À l'en croire, l'État sénégalais va juste réunir les importateurs et faire l'appel d'offre avec eux.
Et c'est à eux de vendre, et l'État ne cherchera pas à y tirer profit. En revanche, l'État va acheter auprès d'eux un million de tonnes, soit environ 350 milliards de francs CFA, qu'il va distribuer aux commerçants avec des possibilités pour eux (commerçants) d'avoir un gain, mais en impactant positivement les consommateurs. Il en sera de même pour le blé. Le but recherché, c'est de réduire le maximum d'intermédiaires dans les produits de base.
Une baisse du riz attendue au dernier trimestre 2024
Convaincu de l'option du gouvernement d'assister constamment les populations, le ministre pense qu'en fin du quatrième trimestre, il est bon à espérer une baisse de 50 F sur le prix du riz si l'appel d'offre international promet. Le ministre d'expliquer que l'assistance programmatique qui cadre avec la loi des prix qui se fait tous les trois mois pour évaluer, apprécier tous les efforts allant dans ce sens, permettra peut-être de pouvoir baisser de 50 francs le prix du riz au dernier trimestre de l'année.