L'Ambassade de la République Démocratique du Congo au Royaume-Uni a lancé en 2024 l'initiative " La personne du mois". Cette initiative vise à mettre en lumière chaque mois une personnalité de la diaspora congolaise s'étant fait remarquer au fil des ans soit 1l par son excellence dans son domaine professionnel, soit 2) par son engagement et ses activités au sein de la communauté congolaise au Royaume-Uni, soit 3) par son engagement et ses réalisations en RDC.
Pour ce mois de Juillet, Dr Déborah Kayembe, pionnière dans le monde académique britannique est à l'honneur. Mais, qui est Dr Déborah Kayembe ?
Dr Deborah Kayembe se concentre sur les questions liées à l'activisme, aux questions juridiques, politiques et linguistiques, aux droits de l'homme et au droit international depuis 30 ans. Elle a rejoint la liste des Conseillers Assistants de la Cour Pénale Internationale / Section Soutien aux Victimes ; puis rejoint l'Association du Barreau de la Cour Pénale Internationale en mars 2016 ; elle a rejoint les services linguistiques du parquet pénal international en 2015. Elle a exercé le droit au Barreau de la République Démocratique du Congo. Elle a été membre du conseil d'administration du Conseil écossais pour les réfugiés, qu'elle a servi pendant 3 ans.
En août 2016, elle a rejoint la Royal Society of Edinburgh/Young Academy of Scotland, représentant les minorités réfugiées. Elle est la fondatrice de Full Options Charity, une organisation qui promeut les droits de l'homme et la paix.
Le 13 août 2019, l'histoire de la Royal Society of Edinburgh a été écrite. Après 263 ans d'existence, le Dr Deborah Kayembe est devenue la première citoyenne africaine à voir son portrait érigé sur le mur de la société.
Le 2 février 2021, le Dr Deborah Kayembe est devenue la première personne de couleur à être élue rectrice de l'Université d'Edinburg et la troisième femme à occuper ce poste en 437 ans. Le 4 mai 2024, elle devient la première femme à recevoir le diplôme de Dr Honoris causa et nommée marraine de l'Université de Kinshasa au cours de ses 70 années d'existence. Elle est la plus jeune docteure honoris causa de l'histoire du pays.