Les représentants des clubs de Ligue 1 ainsi que ceux de la Ligue nationale de football féminin participent, du 29 au 30 Juillet, à un atelier national de la Plateforme en ligne de licences des clubs (Clop) organisé par la Fédération congolaise de football (Fécofoot ), en collaboration avec la Confédération africaine de football (CAF).
Dispensée respectivement par Emmanuel Kandé, instructeur CAF, Ibrahim Daouda, expert CAF CLOP et Louis Batoumeni, manager licence des clubs de la Fécofoot, la formation permettra aux bénéficiaires d'avoir la parfaite maîtrise du système rendu obligatoire par la CAF. Après avoir expérimenté cette procédure au niveau de ses compétitions, la CAF a décidé de sa mise en oeuvre dans les compétitions nationales.
A partir de la saison prochaine, en effet, pour participer au championnat national , les clubs doivent soumettre en ligne leur demande de la licence. L'accent est dans un premier temps mis en Ligue 1. La licence octroyée aux clubs, selon la CAF, vise à améliorer tous les aspects organisationnels en leur sein. Désormais, tout doit se faire via la plateforme. La Fécofoot doit insérer certains articles du règlement de la CAF dans celui du championnat national.
Emmanuel Kandé a insisté sur les cinq critères devant permettre à un club d'obtenir la licence : sportif, administratif, infrastructure, financier et juridique. Il est donc fait obligation à chaque club engagé en compétition africaine d'avoir au moins une équipe des jeunes de 15 à 21 ans ou de 10 à 14 ans, à défaut signer un partenariat avec une équipe ayant cette catégorie d'âge. Les équipes doivent avoir un programme de développement pour ces équipes jeunes signé par le directeur technique national. Avoir une équipe féminine fait partie aussi des critères.
En ce qui concerne les infrastructures, l'équipe doit avoir son propre stade de compétition ou être locataire en produisant le document qui l'atteste sans oublier le terrain d'entraînement. Il a été prouvé qu'un bon terrain garantit à 50 % la qualité de jeu. Un club digne de ce nom doit avoir un cadre de travail approprié ( les bureaux), un compte bancaire et un entraîneur qualifié. Ici, la différence a été faite entre le diplôme et la licence pour l'entraîneur.
La cérémonie d'ouverture a été patronnée par Henri Endzanga, l'un des vice-présidents de la Fécofoot. « Dans tous les domaines, la formation ou recyclage est de rigueur. Ce qui permet de se rassurer de ce que l'on doit faire. Pour l'heure, il s'agit du football où nous sommes tous à la recherche permanente du développement général et spécifique », a-t-il rappelé