Congo-Brazzaville: Soutien au secteur de l'enseignement - La Banque mondiale alloue 1,4 milliard de dollars

La journée du 29 juillet a été intense pour la ministre d'Etat, ministre de l'Education nationale et Nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu, qui a rencontré les partenaires techniques et financiers (PTF).

L'autorité de l'Éducation nationale s'est entretenue avec une importante délégation de la Banque mondiale (BM) composée du directeur des opérations, Albert G Zeufack; du coordonnateur des programmes de la croissance inclusive, finances et institutions, Jean Pascal Nguessa Nganou; du coordonnateur par intérim des programmes du développement humain, Jordi Jose Gallego-Ayala. Il y a eu également le spécialiste principal en éducation, Kokou Sefako Amelewonou; et Rim Wazni, spécialiste en éducation.

La ministre d'Etat a été assistée par le directeur de cabinet, Simon Zono; la conseillère en coopération, partenariat et projets, Tracy Ntumba; et de la conseillère en réformes et innovations pédagogiques et évaluations, Dora Kebadio.

La BM, apprend-on, dispose d'un portefeuille de 1,4 milliard de dollars américains pour soutenir le secteur de l'éducation nationale en République démocratique du Congo (RDC), à travers quatre axes prioritaires, notamment le programme de la gratuité de l'enseignement primaire tendant vers le secondaire, la formation des enseignants pour l'amélioration de la qualité de l'éducation, la lutte contre les violences à l'école ayant pour base le genre, et la construction des écoles.

Au sortir de l'audience, le directeur des opérations, Albert Zeufack, s'est exprimé en ces termes : « Je suis le directeur des opérations de la BM pour la RDC, l'Angola, le Burundi et Sao Tomé- et- Principe. J'ai conduit une délégation aujourd'hui pour rencontrer son excellence madame la ministre d'Etat en charge de l'Education nationale et Nouvelle citoyenneté.

Avec elle, nous avons passé en revue le cadre de collaboration qu'il y a entre la RDC et la BM, un portefeuille extrêmement important de 1,4 milliard de dollars américains qui soutient la gratuité de l'enseignement primaire et qui travaille à améliorer la qualité de l'éducation dans l'enseignement primaire, un portefeuille pour former les maîtres et les enseignants dans le secondaire, et aussi un portefeuille pour lutter contre les violences ayant pour base le genre à l'école.

Un portefeuille qui contribue donc à faire de l'école un havre de paix pour les jeunes filles et les femmes. Nous avons effectivement discuté des opportunités pour approfondir cette collaboration ».

Revenant sur les quatre axes importants choisis par la BM pour soutenir l'éducation en RDC, il a insisté : « Nous avons discuté avec la ministre d'Etat de quatre axes stratégiques extrêmement importants. Le premier, c'est la poursuite de la gratuité au niveau primaire et le travail à faire pour la pérenniser et l'assainir, pour s'assurer que l'on aille en phase vers la gratuité aussi au secondaire. Le deuxième point, c'est celui des compétences.

Nous avons discuté de la nécessité d'une stratégie nationale pour définir ces compétences par rapport à l'économie. Nous avons parlé, par exemple, des types de compétences qui seront nécessaires pour réaliser le grand programme Inga. Nous avons discuté avec madame la ministre d'Etat de la nécessité d'accentuer le travail sur les violences ayant pour base le genre. Nous avons enfin discuté de la nécessité de repenser l'école, et surtout les types de construction qui doivent être faits pour que l'école de demain soit adaptée aux conditions du futur ».

Albert Zeufack s'est dit satisfait de travailler pour le soutien de l'éducation nationale en RDC. Pour plus d'efficacité, la ministre d'Etat Raïssa Malu a donné des orientations claires sur les différents points abordés. Elle s'est dite disposée à appuyer l'accélération de la mise en oeuvre des programmes de soutien au secteur de l'éducation nationale.

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 110 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.