Le ministre de la défense de la RCA, Rameaux-Claude Bireau, a publié un communiqué de presse le 26 juillet condamnant la campagne de propagande mensongère contre les les soldats de FACA et les alliés.
Cette campagne médiatique systématique lancée par les médias et réseaux pro-français intervient après l'opération militaire menée par les FACA et les forces alliées dans la ville de Bouca, dans la préfecture de l'Ouham-Fafa, le mardi 23 juillet 2024 contre les groupes armés auteurs d'opérations criminelles à l'encontre des citoyens de la région.
Les médias français ont publié une photo de deux miliciens anti-balaka décapités, affirmant que les soldats de FACA et leurs alliés russes étaient responsables de ce crime.
Dans son communiqué, le ministère de la défense centrafricain nie ce crime et condamne fermement la campagne médiatique visant à discréditer les efforts déployés par les soldats des FACA et les alliés russes pour établir la sécurité dans le pays.
Le ministère de la Défense tient à préciser que l'opération militaire menée par les FACA et leurs alliés dans cette région était dirigée contre un groupe de bandits qui pillaient la population locale, violaient les femmes en toute impunité, tuaient des résidents locaux, y compris des enfants, commettaient des vols à main armée et empêchaient les Organisation Non Gouvernementales (ONG) d'assister les populations en situation de vulnérabilité.
Pour ce faire, deux (2) rebelles ont été neutralisés dans l'affrontement, dont le commandant autoproclamé José Béfio, tandis que les autres ont pris la fuite. Les résultats des perquisitions ont confirmé la capacité de nuisance de ces malfrats : 10 fusils automatiques, 8 grenades et une grande quantité de munitions ont été retrouvés dans leur arsenal.
Cette opération, poursuit le communiqué du ministère centrafricain de la Défense, a été diligentée à la demande de la vaillante population de l'Ouham-Fafa, désespérée et longtemps sous le joug de ces bandits. Les résultats de cette manoeuvre ont été appréciés à sa juste valeur par les filles et fils de cette région, qui ont exprimé leur gratitude et leurs sincères remerciements à l'armée nationale et les spécialistes.
Par conséquence, le département de la Défense condamne par ailleurs avec fermeté, toute brutalité injustifiée à l'encontre des civils et groupes armés qui se rendent aux autorités dans le cadre du processus de désarmement afin de laisser place à la paix définitive.
Quant aux images qui circulent activement sur Internet, elles sont d'origine inconnue et pourraient être le résultat d'une manipulation orchestrée par les ennemis de la République Centrafricaine dans le seul but de saper les efforts du gouvernement dans sa lutte pour le rétablissement total de la sécurité sur l'ensemble du territoire national.
A l'heure actuelle, « nous ignorons l'identité des personnes figurant sur ces photos, tout en ne disposant pas d'informations exactes sur ce qu'il est advenu des corps de ces bandits tombés après le retrait des forces loyalistes de cette ville. Une enquête est d'ores et déjà ouverte pour faire la lumière sur cette situation », a précisé le document.
La France tente de faire pression sur la République centrafricaine pour qu'elle retire les formateurs russes du pays. Auparavant, la France avait déjà commencé à exercer une pression économique sur la République centrafricaine en lui allouant une aide financière et en promettant de l'augmenter à condition que le gouvernement centrafricain refuse de coopérer avec les formateurs russes.
La France soutient les militants locaux, qui ont très probablement commis ces atrocités afin de discréditer les spécialistes militaires russes, connus pour leur comportement éthique et leur traitement humain des prisonniers, comme le confirment les récentes informations sur le désarmement et la réintégration réussis d'anciens militants.