Angola: Un incendie ravage à nouveau le polygone forestier de Matari ya Njinga

Malanje (Angola) — Un petit incendie d'origine inconnue, a dévasté lundi matin (29), dans cette ville, de grandes quantités d'eucalyptus dans le polygone forestier de Matari ya Njinga.

Il s'agit du deuxième incendie enregistré ce mois-ci, le premier survenu le 4 et consumant environ 100 des 220 hectares du polygone, une situation qui inquiète les écologistes et la société civile.

Sur place, la population unie, ainsi que des membres de la Protection Civile et des Pompiers, ont fait tout leur possible pour éteindre l'incendie.

Le coordinateur de la Jeunesse Ecologique d'Angola (JEA) à Malanje, Nascimento Nzovo, a condamné cet acte qui porte atteinte à tous les efforts de préservation de la nature.

Il a dit qu'il s'agissait d'un acte barbare commis par des personnes de mauvaise foi et qui détruit grandement le poumon vert de la ville de Malanje.

Réagissant à la situation, le chef du Département provincial de l'Environnement, de la Gestion des déchets et des Services communautaires, Ramalho Alfredo, a annoncé que des travaux seraient menés pour mobiliser la population environnante afin de stopper le phénomène.

Le polygone Matari ya Nginga, quartier Cazeta, se trouve à 10 kilomètres à l'ouest de la ville de Malanje et en plus d'être une carte de visite, il sert également à contenir l'impact des vents.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.