Du grain à moudre pour une association de malfaiteurs tristement connue. Après avoir été tenue à l'oeil par les gendarmes, elle a été désarmée et décapitée.
La gendarmerie a conduit une opération musclée à Ankilizato. Lors de ce déploiement, un fugitif activement recherché a été abattu et deux fusils d'assaut ont été retrouvés dans une cachette. Les gendarmes du groupement de la région Menabe ont mis la main sur une kalachnikov ainsi qu'un fusil d'assaut de la manufacture Saint-Étienne, 1936 (MAS 36).
Dans la nuit de dimanche à lundi, des éléments prêts à en découdre sont entrés en action après avoir été mis sur la piste d'un individu tristement célèbre pour ses actes de banditisme, qui avaient plongé les communes de Mahabo, Ambia, Beronono et Ankilizato dans la terreur. Après une longue traque, les forces de gendarmerie ont capturé vivant l'individu. Celui-ci habitait à Ankilizato et appartenait à une association de malfaiteurs très crainte par la population locale, de par les atrocités commises par le passé. Des vols de bétail, kidnappings, meurtres et autres crimes sont mis sur leur tableau de chasse.
Équipée d'armes de guerre, les deux fusils saisis dans la nuit d'avant-hier, cette bande hyper-armée était surnommée Emmoreg, en référence à la puissance de frappe des forces mixtes mobilisées dans les régions en temps de troubles.
Cachette
Durant quelques mois, la gendarmerie de la région Menabe a lancé une campagne de restitution volontaire des armes à feu illégalement détenues. Des résultats positifs ont été enregistrés. Toutefois, des bandits terrés dans les brousses et les forêts avaient juste fait profil bas, en attendant de revenir à la charge. Après avoir découvert que l'individu neutralisé était en possession de tout un arsenal caché depuis longtemps, les gendarmes ont procédé à son arrestation pour qu'il les conduise à l'endroit où les armes de guerre en question étaient dissimulées.
Celles-ci étaient gardées dans une maisonnette enfouie en pleine forêt. Après récupération de la kalachnikov et du MAS 36, le fugitif aurait tenté de prendre la fuite, amenant ainsi les gendarmes à ouvrir le feu sur lui. À la lumière des informations communiquées, ces armes étaient là depuis une dizaine de mois, attendant d'être utilisées.
