Le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, et la directrice régionale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'Afrique, Matshidiso Moeti, ont présenté le 29 juillet au président de l'Assemblée nationale, Isidore Mvouba, les enjeux de la 74e session du comité régional, prévue du 26 au 30 août prochain à Brazzaville.
L'un des enjeux majeurs de la prochaine session de l'OMS pour l'Afrique est l'élection du nouveau directeur régional qui succédera au Dr Matshidiso Moeti qui a passé 15 ans à la tête de cette institution. La rencontre à laquelle prendra part le directeur général de l'OMS connaîtra la participation des ministres des 47 pays d'Afrique ainsi que des partenaires qui s'occupent de la santé. « Nous allons parler et discuter de la santé : les progrès, les enjeux, les problèmes, comment nous pouvons travailler ensemble pour appuyer nos gouvernants, nos pays et la population en Afrique pour la bonne santé. Il y aura beaucoup de partenaires aussi avec qui nous travaillons tels que les bailleurs de fonds, les autres organisations qui s'occupent de la santé. Cela nous donnera une opportunité de voir là où nous sommes, quels sont les progrès, qu'est-ce qu'il y a à faire encore ensemble pour améliorer la santé de la population de nos pays africains », a expliqué e Dr Matshidiso Moeti.
La directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique qui s'apprête à quitter le Congo dans plus de six mois s'est félicitée de l'appui de ce pays à son institution. « Il était important de venir briefer monsieur le président de l'Assemblée nationale, nous sommes en train d'appuyer le pays à améliorer le système de santé surtout au niveau primaire. Si la population doit bénéficier de cela, il faut que les gestionnaires et les parlementaires l'encouragent, travaillent avec elle pour décentraliser le système de santé afin de l'élargir dans le pays. Nous appuyons l'initiative du gouvernement de décentraliser les financements, l'accès et la formation au niveau de base au Congo », a-t-elle conclu.
Le ministre de la Santé et de la Population, de son côté, a rappelé que ces échanges leur ont permis de tirer les leçons de la covid-19, parler des traitements à base des plantes et bien d'autres sujets. Ils ont, par ailleurs, évoqué la question de la lutte contre le sida et les maladies opportunistes comme le cancer du col de l'utérus, notamment le vaccin pour prévenir la maladie, ainsi que le vaccin contre le paludisme. « Ce que nous attendons de l'Assemblée nationale, c'est l'appui. Cette institution appuie le gouvernement, elle vote les budgets et les lois. L'OMS est une organisation qui aide les pays pour un meilleur état de santé de la population. Les députés sont les représentants du peuple, ils doivent être informés sur toutes les questions de santé d'une manière générale. L'Assemblée nationale ne pourrait être en marge d'une information comme celle-là, donc il était de bon aloi qu'elle ait l'information de bonne source », a conclu Gilbert Mokoki.