Ethiopie: La Commission du bassin du Nil est essentielle pour garantir une utilisation équitable et durable du fleuve partagé

Addis Abeba — La Commission du bassin du Nil constituerait une étape cruciale vers la création d'une base institutionnelle internationalement acceptée, essentielle pour assurer un développement équitable et durable du Nil, a dévoilé le ministre d'état de l'eau et de l'énergie, l'ambassadeur Asfaw Dingamo.

L'accord-cadre de coopération sur le Nil (CFA), fruit de plus d'une décennie de négociations entre les pays du bassin du Nil, décrit les droits et obligations pour le développement des ressources en eau du bassin du Nil et favorise l'utilisation équitable et raisonnable du fleuve.

Pour activer la Commission, les deux tiers des pays signataires doivent ratifier l'accord. Avec l'approbation parlementaire du Soudan du Sud, ce seuil est à portée de main. La Commission sera chargée d'établir un cadre international solide pour l'utilisation des ressources du fleuve.

Principalement dirigé par l'Éthiopie, l'accord a désormais recueilli le soutien des États riverains, le Soudan du Sud étant le dernier signataire. L'accord vise à établir un partage équitable de l'eau, à favoriser la collaboration régionale et à préserver l'écosystème du Nil.

Le ministre d'état de l'eau et de l'énergie, l'ambassadeur Asfaw Dingamo, qui a également servi de négociateur pour l'Éthiopie au cours des dernières années, a souligné le rôle de premier plan de l'Éthiopie dans la défense d'une utilisation équitable et raisonnable des eaux du Nil.

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Il a noté que la création de la Commission du bassin du Nil telle qu'envisagée dans l'accord-cadre constituerait une étape essentielle pour assurer une utilisation équitable et un développement durable du Nil pour un développement partagé en créant un cadre institutionnel juridique internationalement accepté.

La création de la Commission du bassin du Nil, telle que décrite dans l'accord, marquera une étape importante. La Commission sera chargée de superviser l'allocation, la gestion et le développement de l'eau entre les États membres, en appliquant des directives juridiques et institutionnelles reconnues au niveau international.

Le ministre d'état a exhorté les autres pays à accélérer le processus de ratification afin de garantir la création et le fonctionnement rapides de la Commission, réitérant l'engagement de l'Éthiopie à soutenir le travail de la Commission et à garantir sa reconnaissance internationale.

Le pays envisage la Commission comme un modèle mondial de gestion des ressources en eau, intégrant des facteurs tels que le débit d'eau, les conditions hydrologiques et les données météorologiques pour déterminer des répartitions équitables.

La priorité est désormais d'établir officiellement la Commission et d'assurer son bon fonctionnement. L'Éthiopie reste déterminée à mener les efforts pour obtenir la reconnaissance internationale de cet organisme crucial, a déclaré Asfaw.

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